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 Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance !

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Cassandra
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Cassandra


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MessageSujet: Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance !   Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance ! Icon_minitimeVen 1 Aoû - 14:01

Voila, une seconde Fanfic sur l'univers de FF7. A la base, c'est une partie de jeux de rôle jouée avec des potes, donc voila ...

Avant toute chose, a lire avant de commencer (je sais, ça fait beaucoup, mais c'est obligatoire ou vous allez rien capter !)

DESCRIPTION DE L’UNIVERS DE FINAL FANTASY 7 :

C’est un monde appelé Gaïa. La technologie y est très présente dans un genre un peu « Steampunk » (des grosses machines qui marchent a coup de rouages et de gros jets de vapeurs, pour vous donner une idée).
Le monde de Gaïa est principalement dirigé par une multinationale appelée « Shin-râ ». Cette société fait de tout : véhicules, constructions urbaines, armement … et surtout, elle exploite une source d’énergie venue des entrailles de la planète, la Mako. Une espèce de fluide épais et verdâtre, capable de fournir des quantités d’énergie considérable. De plus, il arrive parfois que la Mako se cristallise sous forme solide, créant des petites sphères nommées Matérias. Les matérias renferment un puissant pouvoir, permettant a celui qui les possèdes d’invoquer des créatures, projeter des jets de flammes, soigner les blessures … chaque matéria a son type d’effet (une matéria « Foudre » permet d’invoquer des éclairs, « Barrière » de générer des champs de force, …).
Donc la Shin-râ a bâti son empire sur la Mako. Pour se protéger de ses concurrents, la société à créer une milice privée, dont une unité de guerriers d’élites, le SOLDIER. Ce sont des combattants génétiquement modifiés a qui on a injecté de la Mako.
Cependant tout n’est pas rose : la Mako est en fait la « vie » de la planète, et en l’exploitant sans vergogne, la Shin-râ détruit peu a peu la planète, lui causant des dégâts qui risquent, à terme, de la mener à l’extinction. C’est pourquoi de nombreux groupes de terroristes écologiques attentent des opérations contre cette firme.

AJOUTS A L’UNIVERS :

Cette Fanfic ajoute des éléments de Final Fantasy 10 à cet univers, incluant les peuples suivants :
-Les Al-bhed, des nomades du désert parlant leur propre langage et fanas de mécaniques. Ils creusent la terre pour en extraire les restes des civilisations passées.
-Les Guados, des êtres minces aux longs bras et aux cheveux perpétuellement dressés sur leur tête. Ils vivent selon des préceptes dignes du moyen-âge et ont peu de contacts avec l’extérieur. Ils méprisent les Al-bhed, les traitant de pilleurs de tombe, et cette haine est réciproque.
-Les Ronsos, des êtres puissants est musclés, sorte de croisement entre un homme et un lion. Ils ont le corps recouvert d’une fourrure bleue et une corne au sommet du crâne. C’est principalement un peuple guerrier au mode de vie ancestrale et proche de la nature.

Enfin, dernier ajout, le Blitz-ball, sorte de football pratiqué sous l’eau. C’est un sport très prisé.

PRESENTATION DES PERSONNAGES :

-Waï : Un Mog (petite créature semblable a une sorte de chat qui marcherait sur ses pattes arrières) avec une tige au sommet du crâne, se terminant par une boule rouge. C’est un joueur invétéré, il pourrait passer sa vie dans un casino. Un sacré arnaqueur aussi. Il possède un puissant pistolet a matéria.
-Ollys : Une jeune femme qui fait partie du partie politique RDM (rassemblement pour la défense du Mako). Elle est engagée et veut lutter pour l’avenir de la planète. C’est aussi une activiste terroriste qui hait la Shin-râ. Elle travaille sous les ordres de Jean Josseman, leader du RDM.
-Sayaka : Une femme qui semble avoir tout perdu. Ancienne membre du SOLDIER. Elle s’est autrefois rebellée contre la Shin-râ lorsque celle-ci a ordonné la destruction de son village natal. Au cours du combat elle a perdu un bras, une jambe et un œil. Un cyber-mécanicien lui a sauvé la vie, lui greffant un bras et une jambe mécanique en remplacement. Elle ne vie plus que pour se venger de ses anciens camarades, une unité a part dans le SOLDIER, les Midgar’s Zolom, composé des personnes suivantes : Terek Walter, Nomak Shivers, Seïko Hazawa, Klydo Warren et Kaëris Fenn.


RESUME DES EPISODES PRECEDENTS :

Etant donné que c’est l’histoire de la seconde partie d’une campagne de Jeux de rôle, voici le résumé express de la première partie :

L’action se situe au Rock d’aurore, une petite île sans histoire perdu au milieu des océans. Le maire local, Chique, est à la botte de la Shin-râ. Il planifie de faire creuser le sol de l’île pour construire un réacteur Mako (sorte de station de pompage du Mako). Le RDM, parti politique fondé sur cette même île, tente de l’en empêché. Ollys, en charge des opérations, recrute deux personnes pour l’aider : Sayaka et Waï. Tout les trois, ils lutteront contre Chique et son adjoint, Nerin Darok.
Pour endiguer cet assaut, Chique fera appel a la maison mère de la Shin-râ qui enverra l’unité des Midgar’s Zolom pour ramener la situation au calme. Tout à sa vengeance, Sayaka parviendra a tuer Nomak Shivers et Terek Walter, mais ne pourra se résigner a affronter Kaëris, leader de l’unité, en raison de leur passé ou elles furent amantes.
Finalement, ce sera la débandade pour la Shin-râ et Chique et Darok seront dépossédés du pouvoir…

AND NOW …

Quelques mois ont passés. Entre temps, l’improbable a eu lieu : la Shin-râ est tombée et un gigantesque météore, gage de mauvais présage, est apparu dans le ciel… mais ce n’est pas parce que la firme démoniaque n’existe plus que tout est réglé, loin de la …


Dernière édition par Cassandra le Mar 5 Aoû - 13:13, édité 1 fois
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Cassandra
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MessageSujet: Re: Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance !   Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance ! Icon_minitimeVen 1 Aoû - 14:03

Voici le 1er chapitre. Je suis actuellement rendu au 8ème, je les posterais tous au fil du temps ...

1ère partie : Après la chute de la Shin-râ, les chasseurs de matéria :

« Bienvenue à Midgar »
C’est ce qu’annonçait le panneau à l’entrée de la gigantesque et tentaculaire mégalopole qui, il n’y à pas si longtemps, était sous la coupe de la Shin-Ra. Cependant, depuis l’apparition de ces créatures créées par la planète que l’on nommait « les Armes », ce bienvenue avait une connotation quelque peu ironique. Suite à l’assaut d’une de ces créatures aussi hautes qu’un immeuble, la Shin-Ra avait vécu ses heures les plus sombres et s’était effondrée. La plupart de ses cadres avaient étés tués pendant la bataille, ainsi que son président. Quelques semaines à peine après ce terrible événement qui avait ravagé la ville, Midgar était devenu un vivier des malfrats de la pire espèce, des gangs de petites frappes aux grandes organisations mafieuses bien structurées. Le seigneur de Midgar était tombé, et tous cherchaient à arracher des lambeaux de pouvoir à l’organisation moribonde, tels une horde de bêtes sanguinaires dévorant le cadavre se son Alpha.
Oui, ce bienvenue avait définitivement quelque chose d’ironique. Entrer dans le mauvais secteur de Midgar sans l’équipement ou les personnes adéquats était aujourd’hui synonyme de danger, voir de mort. A moins d’être soi-même une crapule, auquel cas seulement le bienvenue se justifiait entièrement.

C’était en tout cas de l’avis d’Ollys. La jeune activiste politique originaire du Roc d’aurore avait appris à connaître la face cachée de cette ville. Tout du moins depuis que Jean Josseman, le leader du RDM (rassemblement pour la défense du Mako) lui avait trouvé un logement sur place, il y à quelques mois.
Ollys regrettait parfois le calme et les grands espaces vert de son île natale, mais venir travailler à Midgar était devenu pour elle une nécessité si elle voulait se maintenir au cœur de la vie politique. Surtout depuis la montée d’influence qu’avait subi le RDM récemment. Il fallait bien dire que leur lutte contre la Shin-Ra il y à quelque mois leur avait permis d’alerter l’opinion publique sur les manœuvres frauduleuses de la société et se faire connaître du grand publique.

A bien y repenser, la chute de la Shin-Ra n’avait été qu’une étape, et non pas la fin du combat. Il y avait encore beaucoup de personnes et d’organismes qui exploitaient l’énergie Mako sans vergogne. Une des autres conséquences de la disparition de la Shin-Ra était l’apparition des chasseurs de Matéria. Répartis en guildes et gangs divers, ce n’était rien de plus qu’un ramassis d’aventuriers sans foi ni loi, arrachant des matérias aux entrailles de la terre pour divers commanditaires. Le tout sans se soucier des dommages qu’ils pouvaient causer à la planète. C’était comme si tout le monde avait oublié pourquoi les armes étaient apparues, pensa Ollys.
Ces types étaient prêts à tout pour une poignée de gils. Seulement, aujourd’hui, elle ne se contenterait plus de simplement observer le mouvement. Elle avait déjà commencé à l’infiltrer, et elle comptait bien gravir les échelons, rassembler des informations et révéler au grand jour les méfaits de cette activité.

Mais avant ça, il fallait qu’elle fasse ses preuves dans le milieu. Certes, elle avait déjà quelques contacts et s’était à peu près intégrée aux groupes locaux, mais elle n’était actuellement qu’une anonyme dans la masse. Mais les choses allaient changer très vite.
Ce matin, elle avait repéré une annonce à la guilde du coin, et elle pensait obtenir un sacré statut si elle réussissait.
La demande concernait une matéria rouge, une de celles permettant de faire appel à ces puissants esprits créés par la planète et nommées chimère. L’annonce émanait du multimillionnaire Miguel Pucchi, un de ces vautours qui avait profité de la chute de la Shin-Ra pour s’établir. Il dirigeait une firme qui s’occupait de la construction de bâtiment, et dieu sait qu’il y avait du travail à Midgar, ne serait-ce que pour déblayer et reconstruire le secteur 7. Quand elle avait annoncé au responsable de la guilde qu’elle prenait cette affaire, ce dernier l’avait mise en garde.
« Ecoute, chérie, je te conseille vraiment pas ce job … parait que la matéria que recherche ce mec est sacrément coton à obtenir, et franchement, ça me fait de la peine de me dire que tu risque ton jolie p’tit cul pour ce caillou. Et dieu sait que j’adore ton pt’it cul, bébé ! »
Ollys s’était retenu de lui exprimer le fond de sa pensé en lui mettant un balle bien placée. Toutefois, cet abruti avait l’air sincère. Il lui faudrait des coéquipiers pour réussir cette mission.

Elle resta un moment à réfléchir, vautrée dans son luxueux sofa. Puis d’un bond, elle se leva et attrapa son portable. Ce n’était pas comme si elle connaissait une foule de personnes capable de l’aider dans ce genre de situation. En fait, elle n’en connaissait que deux.

* * *

« Un autre verre !
-Tout de suite, m’aame ! »
Sayaka balança une poignée de gils sur le comptoir, puis attrapa son verre et le but d’une traite. Elle se laissa ensuite tomber comme une masse sur sa chaise. La clientèle du bar lança quelques regards vers elle, mélange de mépris et de moquerie, avant de se détourner face à la haine sauvage qui brûlait dans son unique œil.
Elle reposa le verre d’un coup sec sur sa table. Foutue Mako, pensa-t-elle. J’ai tellement de cette saloperie dans les veines que j’arrive même plus à me mettre minable. Ah, les formidables avantages qu’offre le SOLDIER à ses membres !

Elle savait bien que se saouler maintenant ne changerait rien à ses soucis actuels, pas plus que cela ne les résoudrait, mais c’était le seul moyen qu’elle avait d’oublier quand elle était assaillie par des souvenirs du passé. Ces derniers se faisaient de plus en plus présents dernièrement, et même repenser à la chute de ces bâtards de la Shin-Ra ne suffisait plus à lui redonner le moral.
Après l’affaire du Roc d’aurore, qui lui avait permis de régler ses comptes avec Nomak Shivers et Terek Walter, elle avait repris son errance. Des petits boulots pour subsister, aidant les gens quand elle le pouvait. Elle avait même sauvé les habitants d’un petit hameau de pêcheurs en bord de plage de l’attaque d’un Adamantaï. Les gens lui avaient proposé de rester vivre parmi eux. Mais au bout de quelques jours, elle avait repris la route. La haine qui la consumait était trop forte pour s’éteindre. Elle savait qu’elle n’aurait pas de répit avant de les retrouver. Clydo Warren, Seïko Hazawa et Kaëris Fenn. Les trois derniers membres des Midgar’s Zolom. Toute sa vie ne se résumait plus qu’à cela désormais : les trouver et les tuer tous. Ce qu’elle ferait de sa vie après, elle n’en savait rien, et elle s’en foutait pas mal. De toute façon, elle mourrait sans doute en cours de route, alors …

« Un autre verre !
-oui, tout de suite ! »
Elle s’enquilla son nouveau verre aussi rapidement que le précédent. Elle attendit un instant, espérant enfin sentir l’alcool lui monter à la tête, mais il n’en fut rien. Dépitée, elle replongea dans ses pensées. C’était bien beau de tirer des plans sur la comète à propos de ces trois là, mais tant qu’elle n’aurait pas retrouvé leur trace, les choses resteraient au point mort. Ils étaient plus simples à traquer quand la Shin-Ra tenait encore debout, pensa Sayaka. Un nouvel élan de déprime s’abattit sur ses épaules. Ouais, il était grand temps de faire quelque chose …
« Barman … filez-moi une bouteille ! »

* * *

Les trois zonards étaient massés autour de la table basse improvisée, constituée d’une plaque de métal rouillée et de deux parpaings. Le plus massif du lot fixait pensivement les trois cartes de triple triade posée sur la ferraille.
« Allez, allez ! Vous trouvez le béhémoth et vous gagnez 200 gils, kupo ! »
Le petit être qui se tenait de l’autre coté de la table affichait un large sourire, tandis que les zonards commençaient à se disputer.
« ’tain, Bret ! Arrête, on à déjà paumé assez de gils comme ça !
-Rha, la ferme ! J’vais gagner, je me sens en veine, là… »
La brute se gratta le menton, en pleine réflexion, puis il désigna soudain la carte de droite.
« Chuis sûr, ce coup là ! »
Sans cesser de sourire, Waï retourna la carte, révélant une illustration de bombo.
« Ah, c’est vraiment dommage, kupo !
- Et merde ! »
La brute donna un coup de poing sur la plaque, pour exprimer sa colère. Les deux cartes restantes s’envolèrent pour finir par atterrir sur le sol, face visible, révélant une illustration d’Ekarissor et une de Flambos.
« Bah… l’est ou le béhémoth ?
-Oh, euh… c'est-à-dire que… kupo… »

Waï profita de la surprise des trois humains pour décoller du plus vite que ses petites ailes le lui permettaient. Stupéfaits, ils restèrent à le fixer un instant avant de se reprendre. Le chef du groupe ramassa des gravats qui traînaient dans l’allée et commença à les projeter vers le mog.
« Ah, mauvais jour pour les affaires, kupo ! »
Il esquiva les projectiles avec dextérité et se mis à voleter à la recherche d’un abri, alors que les zonards commençaient à lui courir après. La poursuite s’étala sur une poignée de ruelles, avant qu’il ne sème ses poursuivants. Il commençait déjà à perdre de l’allure : l’effort qu’il venait de fournir était énorme pour sa faible constitution. S’il ne trouvait pas très vite un abris et que les autres le rattrapaient, il risquait de mal finir, comme lorsque les gorilles de Dio, le boss du Golden Saucer, l’avaient tabassé. Alors qu’il balayait la rue où il était du regard, son attention fut attirée par des éclats de voix provenant d’une bâtisse proche, un bar apparemment. L’une d’entre elle lui semblait vaguement familière, et il s’approcha de l’entrée, jetant discrètement un coup d’œil à l’intérieur.

« Enfin, mademoiselle, soyez raisonnable, voyons ! Vous avez déjà but l’équivalent de deux bouteilles !
- Ta gueule, toi ! J’ai de l’argent alors tu va me servir à boire ! »
Le barman était au prise avec une jeune femme portant une sorte de grand manteau renforcé. Elle était de dos par rapport à l’entrée, et Waï ne voyait de son visage qu’une abondante chevelure bleu turquoise.
« Putain, donne-moi cette bouteille, merde ! »
La fille tapa du poing sur le zinc du bar, et il y eu un bruit de résonance métallique. Il s’aperçu alors que la main droite de cette fille était en fait une prothèse mécanique. Des nanas avec une couleur de cheveux pareille et une main artificielle, j’en connaît qu’une, se dit le petit mog en reconnaissant la colérique Sayaka.
Tout le bar était centré sur la dispute, aussi en profita-t-il pour rentrer en douce. Une fois à l’intérieur, il avisa une massive épée à la taille démesurée posée contre un mur, à coté de laquelle traînait un large sac de voyage. Sans que personne ne le remarque, il se faufila jusqu’à l’épée et se glissa dans le sac, le refermant de l’intérieur au passage. Il sentit la froideur métallique d’une arme dans son dos, et se rappela que Sayaka possédait une mitraillette. Décidément, cette fille ne sait vraiment pas recevoir les amis, se dit-il.
« Ok, ok, la voilà ta boutanche ! Mais c’est la dernière que tu boiras ici, compris ?
- Trop aimable ! »
Sayaka arracha la bouteille des mains du barman. Elle fit sauter le bouchon avec son pouce métallique et alla se reposer dans son coin, buvant à même le goulot. C’est alors que trois types fringués comme des loques entrèrent dans le bar, essoufflés, le visage crispé par la colère. Ils jaugèrent la clientèle, comme s’il cherchaient quelqu’un. Ils restèrent là un moment, puis ressortir aussi vite qu’ils étaient entrés, tout en jurant.
Sayaka ne leur prêta aucune attention, et continua à boire, quand son portable se mis à sonner. Apparemment, ce n’était pas aujourd’hui qu’elle réussirait à oublier… Elle attrapa le combiné. Une expression de surprise passa sur son visage quand elle vit qui l’appelait. Elle hésita un instant, puis décrocha.
« Ouais ?
- Salut Saya ! Ça fait un bail, ça va ?
- Humph, mouais. Pourrait aller mieux. Mais que me vaut le plaisir ? »
Les deux femmes ne s’étaient par revues depuis l’affaire du Roc d’aurore, et Sayaka se doutait bien qu’Ollys ne l’appelait pas par hasard. Elles échangèrent quelque banalité avant qu’Ollys ne rentre dans le vif du sujet.
« Ecoute, si je t’appelle, c’est parce que j’ai besoin de tes services. Je suis sur un coup, mais ça n’à rien à voir avec le RDM, c’est juste une affaire perso. »
Elle marqua une pause.
« En fait, c’est un job qui peut s’avérer dangereux. Mais passe donc à mon appartement, on en discutera plus tranquillement, ok ? »
Ollys préférait ne pas trop en dire par téléphone. Aussi, elle donna son adresse à Sayaka, puis ajouta :
« Je pense que vais aussi appeler Waï. Mine de rien, il est très doué pour un mog ! Il nous à bien aidé au Roc d’aurore, et puis… disons que sa petite frimousse me manque !
- Mouais, c’est sûr. »
Sayaka était calme et laconique, complète opposée de Ollys, pleine d’énergie et d’enthousiasme. On ne l’avait pas surnommée Frozen Zolom pour rien. Elle remarqua que le barman avait les yeux fixés sur elle, l’air mauvais.
« J’arrive de suite, met une bouteille au frais, et une bonne. J’ai bu assez de piquette pour aujourd’hui. »
Elle coupa son portable, attrapa son sac d’une main et son épée de l’autre. Rouge de colère, le barman sortit un fusil de sous le comptoir et le braqua sur la jeune femme.
« Que je te revoie jamais ici, toi ! »
Elle resta imperturbable, se contentant d’attacher son immense lame au harnais fixé sur son dos. Puis elle tendis son bras mécanique en l’air, le majeur dressé, en guise de réponse.

Elle alla retrouver sa moto au dehors et fixa son sac à l’arrière, quand une sonnerie se mit à retentir à l’intérieur. Intriguée, elle l’ouvrit pour y trouver un mog qu’elle connaissait bien vautré au milieu de ses affaires, un portable en train de sonner à la main.
« M… Mais !
- Oh, salut, kupo ! Ca boume ? Attend deux minutes ! Salut Ollys, ça va bien ? »
Devant une Sayaka médusée, Waï commença à discuter de la pluie et du beau temps avec Ollys, tout en récupérant un paquet de cigarettes dans le sac.
« Mes clopes … parvint à articuler la guerrière folle de rage.
- Oh, tu en veux une, kupo ? »
Sans se départir de son calme, Waï s’en alluma une, tendant ensuite le parquet à Sayaka. De colère, elle le lui arracha des doigts.
« Quoi, Ollys ? Oh oui, je suis avec Saya ! Oui, elle me loge dans son sac pour quelques temps. Oui ? Bon, à tout de suite, alors ! »
Waï avait à peine raccroché que Sayaka était déjà penchée au-dessus de lui, la mâchoire crispée en un rictus colérique.
« Qu’est-ce que tu fous dans mon sac, Waï ! finit-elle par exploser.
- Une bien triste histoire, kupo ! Les temps sont durs, même pour un pauvre petit mog comme moi ! Mais je crois que Ollys nous attend, non ? »
Sayaka poussa un profond soupir de résignation. De toutes façons, avoir une conversation sensée avec un mog revenait à vouloir discuter philosophie avec un barreau de chaise… Ces petits êtres étaient vraiment impossibles à cerner.
Elle enfourcha sa moto, l’air sombre. Quitte à faire équipe…
« Ferme ce putain de sac et agrippe-toi à moi si tu ne veux pas que je te perde en chemin, vieux. »
Puis elle effectua un démarrage en trombe, et sa moto se mit à sillonner l’asphalte à toute vitesse, dévorant le bitume de Midgar.

***
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Cassandra
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MessageSujet: Re: Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance !   Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance ! Icon_minitimeVen 1 Aoû - 14:04

« Oh, comme je suis contente de vous revoir tous les deux ! »
Ollys sauta au coup de Sayaka, l’enserrant dans une étreinte affective. Cette dernière se contenta d’une petite tape sur l’épaule avec son bras de chair pour manifester son amitié. Puis se fut au tour de Waï de se faire cajoler comme une peluche. La phase des retrouvailles passées, Ollys laissa ses invités s’installer dans son luxueux appartement (et piller son minibar au passage). Elle leur expliqua sa situation actuelle, tout en insistant une fois de plus sur le fait qu’elle agissait pour son compte personnel.
« Et c’est une mission qu’on devra gérer rapidement : je risque d’être pas mal prise d’ici quelques jours avec la campagne électorale du RDM ! »

En effet, le monde traversait actuellement une crise politique et économique sans précédent. La chute de la Shin-Ra n’avait pas eu que des effets positifs, elle avait semé une belle pagaille un peu partout. Il fallait absolument qu’un organisme puissant et stable reprenne les rennes du pouvoir pour que la planète reparte sur de bonnes bases. Les principaux partis politiques candidats à la succession de la Shin-Ra étaient au nombre de trois :
Il y avait le RDM, bien sûr, représenté par l’excentrique mais néanmoins charismatique Jean Josseman. Leur programme s’axait principalement sur la diminution de l’approvisionnement en Mako, au profit d’autres énergies qui n’endommageraient pas la planète.
Les deux autres parties étaient l’ADSL (Activisme démocratique sans limite), représenté par Mirina Sarayeva, cliché même de la femme fatale blonde et le SUD (Servir, Unifier, Défendre) mené par le très médiatique Ruffer Saggat. Le premier se voulait défenseur des valeurs traditionnels, ce qui voulait dire à demi-mot ne rien changer à la façon dont le monde avait toujours tourné. Des apprentis Shin-Ra, en quelque sorte. Le second, quant à lui, était une sorte d’organisation paramilitaire qui prônait des valeurs fortes comme la défense des citoyens. Leur programme était plus nébuleux que celui des deux autres parties, mais la forte présence charismatique de son leader lui permettait de se maintenir à niveau dans les sondages récents.

Dans tous les cas, quel que soit le parti qui serait élu, il aurait la lourde tâche de combler le vide laissé par la disparition de la Shin-Ra.
Les trois amis discutèrent encore un moment avant que Ollys ne leur pose la question fatidique.
« Alors ? Vous êtes avec moi ?
- Plus que jamais.
- Avec toi, kupo ! »
Soulagée, Ollys leur expliqua qu’elle avait rendez-vous à l’agence de Pucchi pour valider le contrat.
« Au fait, histoire de rester incognito, j’ai pris un faux nom. A partir de maintenant, vous m’appellerez Mika, ok ? »
Elle partie ensuite se changer dans une autre pièce. Elle ne voulait surtout pas qu’on associe son nom à celui des chasseurs de matéria. Cela pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l’image du RDM.
Pendant qu’Ollys farfouillait dans sa garde robe, Waï vint se poser à côté de Sayaka.
« Au fait, j’allais presque oublier, on m’a remis un courrier pour toi ! »
Sans qu’elle sache d’où il le sortait, Sayaka vit le petit mog se mettre à feuilleter un imposant registre presque aussi gros que lui. Elle signa le reçu pour la lettre, tout en se demandant qui pouvait bien lui écrire. Le courrier émanait de Gareth, l’homme qui lui avait sauvé la vie par le passé et greffé ses membres artificiels. Le ton de la lettre se voulait léger. Il lui rappelait qu’elle n’avait toujours pas réglé sa dette pour les prothèses, à savoir des paquets de bubble-gum. Cette lecture réussit à faire apparaître un fugitif sourire sur le visage habituellement renfrogné de la jeune fille. Gareth avait beau être quelqu’un de bourru et d’excentrique par moment, il restait comme un second père pour elle.
« J’en prend bonne note », murmura-t-elle sans s’adresser à personne en particulier.

Finalement, Ollys revint dans le salon, à présent habillée comme une gangsta girl des rues. Elle avait également mis une perruque rousse relativement mal conçue, qui laissait peu d’ambiguïté quant à son origine synthétique.
« Alors ? Vous en pensez quoi ?
- C’est, euh… réussi, kupo !
- Ca fera l’affaire. Cela dit, avant qu’on y aille, j’aimerais être claire avec toi sur un point, Ollys »
Cette dernière jeta un regard emprunt d’inquiétude à Sayaka.
« Oui ?
- Mes services ne sont pas gratuits. Quand cette affaire sera réglée, je veux que tu te serves de tes contacts pour m’aider à retrouver trois personnes. Tu vois de qui je parle ? »
La jeune activiste Mako se contenta d’acquiescer. Elle avait secrètement espéré que vaincre deux de ses anciens compagnons d’arme aurait apaisé sa soif de vengeance. Bon, en fait, elle n’en avait en qu’un, puisque l’autre avait été éparpillé en morceaux par Rock, son ancien garde du corps. Mais tout de même. Elle aurait vraiment apprécié de la voir faire autre chose que de se raccrocher désespérément à cette vendetta. Elle avait eu la chance inouïe de survivre à une mort atroce et douloureuse. Et à présent, au lieu de profiter de la vie, elle se bornait à poursuivre les fantômes de son passé. Oui, elle aurait vraiment aimé lui faire comprendre tout ça, mais elle savait la guerrière têtue comme une mule. Elle n’avait donc pas le choix. Et puis, après tout, c’était une de ces personne qu’elle traquait qui était responsable de la mort de deux des trois neveux de son oncle.
« Ok… Je le ferais.
-Alors on peut y aller. »
Waï récupéra autant de noix de kupo qu’il pouvait en emporter dans la corbeille à fruit d’Ollys. Bon sang, ce que les humains pouvaient être compliqués ! La vengeance était pour lui quelque chose qu’il ne connaissait tout simplement pas. Il pensait juste que Sayaka devrait apprendre à s’amuser un peu plus dans la vie. Il y avait tellement de choses… les courses de chocobo par exemple…
« Tu viens le rase-mottes ? »
La voix de Sayaka le tira de sa rêverie, et il emboîta le pas aux deux femmes.

* * *

Le siège de la Pucchi Corporation était en fait un ancien building d’affaire de la Shin-Ra qui avait été racheté par l’industriel. De fait, l’intérieur rappelait les jours glorieux de la firme déchue. Ils empruntèrent un ascenseur pour monter au dernier étage, où les attendait Miguel Pucchi en personne. C’était un petit homme rondouillard à la voix nasillarde, engoncé dans un costume trois pièce qui, même s’il semblait avoir été fait sur mesure, ne lui allait pas du tout. Pucchi avait un débit de parole assez rapide, et ne cessait de bouger et d’agiter les mains tout en parlant.
Il me rappelle ce gros tas de Palmer, songea Sayaka. Ce dernier était un des cadres important de la Shin-Ra, présumé décédé suite à l’attaque de l’arme sur Midgar.
« Hé, vous voyez, cette matéria, j’y tiens beaucoup ! C’est un peu l’histoire de ma vie ! »
Sayaka se cala du plus confortablement qu’elle pouvait dans son siège, faisant totalement abstraction de ce petit gros en mouvement perpétuel, alors qu’Ollys était pendue au lèvres ce dernier. C’est ça, Ollys, se dit-elle. Je te laisse gérer les négociations. Puis elle reporta son attention sur le large écran plasma dernier cri fixé au mur derrière le bureau de l’industriel. C’était une chaîne d’information, et ils diffusaient actuellement un reportage sur la campagne électorale de l’ADSL.
Waï, pour sa part, se contentait d’acquiescer à chaque réplique de Pucchi tout en dévorant son stock de noix.
« Vous voyez, la vie n’à pas toujours été tendre avec moi, mademoiselle Nika !
- Mika.
- Si vous voulez ! Rendez vous compte : j’ai fait mes début dans le métier en tant que mineur, hé oui ! Vous avez déjà entendu parler de la concession minière de Nibhelheim ?
- Euh… non, je…
- Formidable ! Donc vous voyez, je travaillais dur à la mine, tous les jours. A l’époque, ces mines appartenaient à la Shin-Ra, et c’est moi qui les aient racheté depuis ! Elle est pas belle la vie ?
- Ben, euh…
- Bien sur que non, hein ? Ecoutez bien, ma fille ! Voilà qu’un jour, à force de creuser, on débouche dans une grotte naturelle ! Et c’est là que je l’aie vue ! Une fontaine Mako naturelle, avec la matéria rouge la plus chatoyante que j’ai jamais vue, sur la vie de ma mère ! Mais alors que je m’apprêtait à aller la cueillir, voila qu’un tremblement de terre se déclenche dans le tunnel ! Vous le croyez ça ?
- Euh, et bien non… enfin…
- Mais bien sûr que si ! Un tremblement de terre, halala ! On aurait dit qu’un ver abyssal dansait la gigue dans la mine ! Et donc tout s’est effondré, et l’accès à la matéria me fut bloqué ! Quelle triste histoire, n’est-ce pas ?
- Oui, j’imagine que…
- Mais allons, faut pas pleurer, jeune fille ! Toute ma vie, j’ai attendu de trouver le moyen de la récupérer, et maintenant, je suis dans les affaires, j’ai de l’argent, et je tombe sur des aventuriers courageux ! La vie de ma mère, c’est pas de la baraka ça ? »

Quel moulin à paroles… se dit Sayaka. Il me fatigue…
Son œil, qui s’attardait sur le reportage télé, plus par ennuis qu’autre chose, se figea brutalement. Les images qui défilaient actuellement montrait Mirina Sarayeva, leader de l’ADSL et son garde du corps. Une jeune fille qui ne devait pas avoir plus de dix huit ans, avec les traits caractéristique des habitants de la lointaine Wutaï. Seiko Hazawa, le Silent Zolom. Sayaka se mit à suffoquer de rage sous le choc. Des mois qu’elle essayait de retrouver leur trace, et voila que l’un d’entre eux apparaissait en direct à la télé, comme pour la narguer. Ses mains se crispèrent sur les accoudoirs de son fauteuil, s’enfonçant peu à peu dans le cuir.
« Hé ! Saya ? Ca va ? »
Miguel Pucchi venait d’interrompre son monologue, fixant la jeune femme avec un air ahuri. Ollys se rapprocha d’elle doucement.
« Qu’est ce qui… »
Sans qu’elle ait le temps de finir sa phrase, Sayaka se leva d’un bond, les dents serrés. Puis elle se mit à marcher d’un pas résolu vers la sortie du bureau.
« Mais où tu vas, bon sang ?!
- Un besoin urgent ! » Balança-t-elle d’un ton sec, avant de sortir en écartant violemment la double porte.
« Hé bien ! Votre collègue me semble bien impétueuse !
- Ah… Veuillez m’excuser !
- Ce n’est rien, j’aime les gens qui font dans l’excès ! Alors, dites-moi, vous n’êtes que deux dans votre bande de chasseurs ? »
Waï, qui s’était fait relativement discret jusque là se redressa de toute sa hauteur, bombant son petit torse.
« Non, kupo ! Nous sommes trois ! Waï, mog chasseur de matérias à votre service, kupo !
- Ah, il est mignon, le razibus ! Tu veux des noix de caroube ? Allez, c’est moi qui régale, tiens ! »
Pucchi sortit une poignée de noix d’un des tiroirs de son bureau.
« D’habitude, je les garde pour le mog qui me livre mon courrier personnel, mais toi je t’aime bien, petit ! Alalala, vous en avez de la chance d’avoir un animal de compagnie pareil, miss Micha !
- Oui, mais, euh… c'est-à-dire que là… c’est vraiment un membre de l’équipe ! Nous sommes trois en tout.
- Ha ha ha ! Et elle a de l’humour en plus ! La vérité, j’aime bien les filles comme vous !
- Mais je ne plaisante pas ! »
Face au ton sérieux de Ollys, le sourire de Pucchi se figea, puis son regard s’attarda sur Waï.
« Vous voulez me dire que le petit, là, il chasse vraiment des matérias ? »
Ollys et Waï hochèrent la tête de concert.
« Hé bien, hé bien ! Moi qui croyait que tout les mogs travaillaient pour le service postal ! Mais bon, c’est pas grave, je l’aime bien le petit, il a une bonne tête ! Bon, maintenant, si on abordait le principal… »
Pucchi sortit un contrat qu’il tendit à Ollys, et la jeune femme se mit à le lire avec attention.

* * *

Sayaka était ressortie du bâtiment aussi vite qu’elle l’avait pu. Elle s’était ensuite précipitée au bar le plus proche. Celui-ci n’avait rien à voir avec le bouge crasseux ou elle était allée plus tôt dans la journée. A l’image du quartier, l’endroit affichait un standing élevé. Toute la clientèle la regarda avec force de regards désapprobateurs, outrés et méprisants alors qu’elle se dirigeait vers le comptoir. Elle appuya ses deux mains sur le zinc avec force, son visage se trouvant désormais à quelque centimètres de celui du barman.
« Whisky !
- Euh… oui, b… bien sûr !
- Bouteille ! »
Le barman reposa le verre qu’il venait de prendre et lui tendit une bouteille en tremblant.
« Euh… c’est 100 gils… enfin, si vous êtes prêtes à payer, bien sûr… »
Elle jeta un billet en l’air avant d’aller s’installer sur une banquette. Elle était à peine assise qu’elle buvait déjà. Elle avalait de grandes rasades, s’arrêtant uniquement pour reprendre sa respiration. Le visage de Seïko était ancré dans son œil.
Tu perds rien pour attendre, salope ! se dit-elle. Je vous aurais tous, et je danserais sur vos cadavres !
Elle commença à se sentir de plus en plus grisée. Peut-être allait-elle finalement réussir à se taper une cuite aujourd’hui…
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MessageSujet: Re: Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance !   Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance ! Icon_minitimeVen 1 Aoû - 14:05

* * *

« Et voilà, c’est fait ! » Dit Miguel Pucchi d’une voix enjouée. Il récupéra le contrat que Ollys venait de signer au nom du trio et le rangea dans son bureau. Sur ce coup là, Ollys était plutôt fière d’elle : elle avait réussi à négocier les termes du contrat pour que chaque membre du groupe puisse avoir recours à des notes de frais durant leur mission, ce qui allégerait grandement leur dépenses. Nibhelheim n’étant pas vraiment la porte d’à coté… Par contre, Sayaka n’était toujours pas revenue, ce qui commençait à l’inquiéter.
« Maintenant, tout ce qu’il vous reste à faire, c’est d’aller voir mon assistante : elle va vous fabriquer des badges qui vous permettront de passer vos notes de frais directement sur mon compte bancaire. Et ensuite, hé bien, en route pour l’aventure ! »
Ollys se contenta d’un sourire faussement enthousiaste. Si tu savais pourquoi je fais ce job, mon gros, tu serais moins joyeux que ça, pensa-t-elle.
« Ah, une dernière chose : Les badges sont individuels. Il va falloir que vous retrouviez votre collègue !
- Oui, j’allais justement…
- Faudrait aller voir ou elle est passée !
- Oui, c’est que je comptais faire ! »

Ollys et Waï ne tardèrent pas à prendre congé. Alors qu’ils entraient dans l’ascenseur, Ollys murmura doucement :
« Il était temps, ce gros lourd commençait à me fatiguer !
- Moi je l’aime bien, ce n’est pas tous les jours qu’on m’offre des noix de caroube, kupo !
- Je ne savais pas que les mogs étaient aussi facilement corruptibles…
- Oh non, kupo ! Mais il faut savoir profiter d’une bonne occasion quand elle se présente ! »
Ollys ne put s’empêcher de pouffer de rire. Voir ce petit bonhomme se la jouer roi des roublards, c’était quelque chose ! L’ascenseur les déposa donc au bureau de l’assistante de Pucchi. Celle-ci leur fit leur badge, même s’il fallut un moment pour lui faire comprendre que Waï était bien un membre de l’équipe. Décidément, les humains semblaient avoir du mal à prendre les mogs au sérieux. Puis ils sortirent du grand bâtiment. A présent, il fallait qu’ils retrouvent Sayaka. Ils n’eurent pas à chercher bien loin : des bruits de dispute provenant d’un bar proche attira leur attention. A l’intérieur, Sayaka était en train de provoquer la clientèle, et à la façon dont elle se tenait, elle était manifestement ivre.
« Putain, Saya… »
Ollys avança à pas précipités, tirant la guerrière par un pan de son manteau.
« Mais qu’est que tu fous encore ?
- Ah, Ollys ! Apparemment, on dirait que je dérange ici ! J’leur ai proposé de régler ça au poing, mais y’a que des lopettes ici ! Alors quoi ? Vous avez oublié vos muscles à la maison ? Forcément, saviez pas que y’avait bagarre aujourd’hui, alors z’avez pas emmené vos affaires de sport !
- Tu fais chier, Saya ! »
La réplique d’Ollys claqua comme un coup de fouet dans l’esprit relativement embrumé de Sayaka.
« Et depuis quand tu parles comme ça, toi ? T’façon j’vais m’le faire, ce rade pourri… »
Elle commença à pointer son bras mécanique vers le bar, promenant sa main de chair le long, comme à la recherche de quelque chose. Ollys comprit alors qu’elle s’apprêtait à déclencher le mécanisme de son canon interne.
« T’es complètement givrée ! Waï, aide-moi à la sortir d’ici ! »
Le mog lui jeta un regard incrédule qui semblait plus ou moins signifier : parce que tu crois que j’ai la carrure pour ça ?

Finalement, plusieurs clients vinrent en aide à Ollys, et le groupe se retrouva bientôt dehors. Ollys, encore folle de rage, agrippa Sayaka par le col de son manteau.
« Qu’est ce que t’as foutu tout à l’heure, bordel !
- C’est pas tes affaires…
- Oh que si ! Avec tes conneries, j’aurais pu tout foirer avec Pucchi ! Je t’avais demandé de m’aider, pas de me couler mon plan ! »
Les réprimandes de l’activiste du RDM firent l’effet d’une douche froide à Sayaka. Elle avait agit de façon individualiste, trahissant la confiance d’une des rare personne qu’elle considérait comme une amie.
« Ouais, c’est bon, excuse. Je sais que j’ai déconné, là… »
Ollys relâcha Sayaka et poussa un profond soupir. Elle commençait à connaître cette femme taciturne, et elle savait que son amour propre l’empêcherait de faire plus d’excuses que ça. Mais elle n’avait pas dit son dernier mot pour autant.
« Je crois que je mérite une explication, non ? Qu’est ce que tu a vu dans le bureau de Pucchi pour partir comme ça ? »
Waï, qui jusque là avait voleté au niveau d’Ollys, décida de se poser sur le trottoir. De toute façon, la conversation semblait partie pour durer. Ah, les humains et leur société compliquée ! Par moment, la compagnie de ses pairs lui manquait. Tout était tellement plus simple entre mogs…

« Bon, tu te rappelles la télé dans le bureau de Palm… de Pucchi ?
- Oui. Et alors ?
- Pendant que tu discutais avec le gros, j’ai regardé le reportage qui passait. Ca parlait de la campagne de l’ADSL avec l’autre fille, là… Mirina truc…
- Sarayeva ! Cette pétasse ! Je suis sûre qu’elle s’est faite refaire avant la campagne ! Elle croit qu’il suffit de se pointer aux meetings avec un décolleté plongeant pour gagner des voix !
- Euh… tu t’en fous de ce que j’ai à dire maintenant, ou…
- Ah… désolée ! Continue !
- Donc y’a… la pétasse… qui se pavane. Et à côté d’elle, son garde du corps. Et devine quoi ? C’était Seïko.
- Seïko ?
- Silent Zolom si tu préfère. Celle qui à tué les deux neveux de ton oncle. »
Ollys ouvrit de grands yeux, profondément choquée par la révélation de Sayaka.
« Mais… qu’est ce qu’elle fout avec l’autre pétasse ? La politique, c’était pas vraiment votre truc, non ?
- Va savoir. Peut-être qu’elle fait ça juste pour l’argent.
- Et… et donc…
- Et donc j’ai pété un câble en la voyant. Désolée. »
Waï se redressa avec un air narquois.
« Hé bien ! Sayaka qui s’excuse deux fois de suite dans la même journée ! Il va pleuvoir des gils ! »
Sa remarque se voulait décontractée, pour briser l’ambiance de déprime générale qui commençait à s’installer.
« Fait gaffe à ce que tu dis, le squatter de sac ! »
Waï se permit un franc sourire. Ca avait marché. Ollys pouffa, puis elle reprit son sérieux.
« Ecoute, on essayera de tirer ça au clair. Je demanderai à Jean de se renseigner sur elle. En attendant, il faut que tu reviennes avec nous à la Pucchi corporation : on a une dernière formalité administrative à régler… »
Les trois amis retournèrent donc au bâtiment, et Sayaka se fit fabriquer son badge. Ils étaient désormais parés pour débuter la mission. Le chemin le plus court pour se rendre à Nibhelheim consistait à passer par la mer : en prenant un bateau depuis Midgar, ils chemineraient jusqu’à aller de l’autre coté du continent, à la ville touristique de Costa del sol. De là, ils n’auraient plus qu’à louer un véhicule pour traverser les vastes landes qui les sépareraient de la ville minière. Ollys proposa à ses deux compagnons de loger chez elle pour se mettre en route dès le lendemain matin. Ils passèrent donc la soirée à planifier leur voyage avant d’aller se coucher, profitant d’un sommeil bien mérité.
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MessageSujet: Re: Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance !   Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance ! Icon_minitimeMer 13 Aoû - 19:14

Voici le seconde chapitre ... n'hésitez pas à me laisser de commentaires sur le récit.


2ème partie : La croisière s'amuse !

C’est donc par une matinée ensoleillée que les trois compagnons embarquèrent sur le Léviathan, le paquebot qui faisait la liaison entre Midgar et Costa del sol. Le moral était au beau fixe chez Ollys et Waï : ils avaient réussi à faire passer le prix du voyage sur les notes de frais. Sayaka, elle, essayait de partager leur bonne humeur, mais elle ne pouvait s’empêcher de repenser en boucle à Seïko. Bien sûr, elle se doutait que l’unité des Midgar’s Zolom avait été démantelée suite à la chute de la Shin-Ra, mais de là à ce que la jeune tueuse se reconvertisse en garde du corps pour politicienne…

Ils allèrent déposer leurs bagages dans leurs cabines respectives (y compris leurs armes dissimulées au milieu), situées en première classe. Après tout, quitte à profiter du voyage sans payer, autant le faire en ayant la classe ! C’est du moins ce qu’avait dit Waï. Le bateau en aurait pour une journée et demi de trajet avant d’atteindre Costa del sol. Ils passèrent donc leur première journée dans un calme serein, profitant des services qu’offrait le luxueux navire.
Ollys goûta aux plaisirs aquatiques en profitant de la piscine et du Jacuzzi réservé aux premières classes, sans parler des services de massage. Elle eu toutefois quelques menues frayeurs, puisqu’elle faillit perdre sa perruque à plusieurs reprises. Waï passa toute la journée dans ce qu’il considérait comme son espace vital : le casino. Il joua pendant des heures au triple triade, sphere break, poker et autres jeux de hasard et d’argent. Emporté par la fièvre du jeu comme à chaque fois, il rejoua systématiquement ses gains et finit la journée aussi pauvre qu’à son commencement.
Quant à Sayaka, elle profita de la vaste salle de sport aménagée dans les soubassements du bateau. Elle s’investit à fond, reprenant les bases de son entraînement, se jetant à corps perdu dans l’effort pour oublier ses soucis. Une méthode qui fonctionnait bien mieux que l’alcool. Plusieurs personnes la regardèrent avec admiration, non pas pour sa beauté, mais pour ses prouesses physiques et techniques. Elle fut même abordée par une femme qui s’extasiait sur la qualité de ses membres mécaniques. Elle en ressentit comme un pincement au cœur. Elle avait l’impression d’être une bête de foire, un animal qu’on applaudit parce qu’il a réussi un tour. Personne pour venir lui proposer un verre ou attarder son regard sur ses formes. Ce genre de choses semblait plus réservé aux filles comme Ollys.
A la fin de son entraînement, elle alla s’acheter une boisson au distributeur de la salle. La vie est étrange, se dit-elle. Une seule personne m’a déclaré son amour à ce jour. Nous avons vécu une histoire formidable… et aujourd’hui je cherche à la tuer…
Sa main de chair s’attarda sur les contours de son orbite vide, seul souvenir que Kaëris lui ait laissé.
Un homme passa près d’elle, la dévisageant avec une moue de dégoût avant de poursuivre son chemin. Elle se sentait pitoyable.
Tu m’étonne que personne ne te fasse d’avances. Regarde-toi, ma vieille ! Borgne, avec deux membres mécaniques et couverte de cicatrices à tel point que ta peau ressemble à un puzzle…
Elle se posa sur un banc, sa cannette à la main, encore ruisselante de sueur. Sans qu’elle sache vraiment pourquoi, elle avait envie de pleurer. Tout le monde ne semblait voir en elle que la bête féroce du SOLDIER, sans voir la femme.

« Oh, Saya ! C’est quoi cette tête ? Tu nous refais un coup de déprime ou quoi ? »
Sayaka releva la tête et aperçu Ollys. Elle venait d’entrer dans la salle, encore en maillot de bain deux pièces.
« Alors ? Les équipements de la salle sont bien ?
- Ouais. J’ai pas trop perdu la main.
- Cool ! Dis-moi, tu fais quoi de ta soirée ? Parce qu’ils organisent une fête à bord. Même deux, pour être précise !
- J’ai la tête d’une nana qui veut aller faire la fête ?
- Je me doutais que tu dirais ça… Tant pis ! Tu va manquer la super soirée gracieusement offerte par le SUD !
- Hé, attend ! Le SUD organise une fête sur ce bateau ?
- Ouais. Ils essayent de se rendre populaire en gaspillant l’argent de la campagne dans des conneries ! En plus ils ne lésinent pas sur les moyens ! Ils organisent deux fêtes séparées, une dans les quartiers des premières classes et l'autre dans celui des secondes classes. Nous au moins, au RDM, on ne claque pas l’argent des contribuables dans des conneries… Alors, tu viendras ? J’ai déjà demandé à Waï, il est plus que partant.
- Mouais…
- Super ! Essaye juste de te rendre présentable pour ce soir… et sociable, aussi ! »
Sayaka lui jeta un regard amusé. Ollys commençait vraiment à s’enhardir. Ou peut-être que c’était juste le fait qu’elle soit dans son élément ici. Sayaka se leva, donnant une petite tape dans le dos de la jeune fille.
« Ouais, j’vais voir ce que je peux faire. Au fait… ta perruque est de travers, Mika. »

Ollys passa la main dans ses cheveux synthétiques, les remettant d’aplomb. Elle sourit intérieurement. Le gala du SUD n’était qu’un prétexte. Ce qu’elle voulait avant tout, c’était voir Sayaka s’amuser un peu. Son amie semblait porter un lourd fardeau de tristesse et de culpabilité en permanence, et elle voulait l’aider à l’alléger un peu. Ce qu’elle ne lui avait pas dit non plus, c’était qu’elle avait appelé Jean Josseman dans l’après-midi. Elle lui avait demandé des infos sur Seïko et il avait répondu qu’il essayerait de se renseigner sur elle. Il lui avait également rappelé que dans quelques jours, elle aurait à passer à la télévision pour présenter le programme du RDM.

Ils se retrouvèrent tous après le dîner. Waï avait mis son plus beau pagne de soirée et une paire de lunettes de soleil de flambeur et Ollys une robe de soirée splendide. Sayaka, de son coté, avait opté pour un ensemble veste et pantalon, ce qui accentuait ses airs de garçon manqué. Elle soupira.
« Ah… J’ai vraiment l’air d’un clown…
- Mais non, tu es parfaite !
- Tout à fait, kupo ! Ah, Oll… Mika ! Tes cheveux penchent ! »
Ollys redressa sa perruque pour l’énième fois de la journée.
« Encore ! Vivement qu’on en ait fini avec cette foutue mission ! Cette perruque va me rendre folle ! »
Sur ce, ils commencèrent à se diriger vers la grande salle que le SUD avait fait aménager comme une discothèque. Ils n’étaient pas encore rentrés à l’intérieur qu’ils entendaient déjà la musique. Le DJ passait le cultissime « Eyes on me » de la chanteuse Julia.
« Et en plus, ils commencent la soirée par des slow ! » Se lamenta Sayaka.

***

« Mais qu’est ce que je fous là, franchement… »
Sayaka regardait la foule se déhancher sur le rythme de la musique. Elle ne s’était jamais aussi peu sentie dans son élément. L’envie de faire demi-tour se fit presque immédiate, mais Ollys retint son bras.
« Je sais à quoi tu penses, Saya…
- Ecoute, Ollys, je ne pense pas que c’est dans cette soirée qu’on obtiendra des infos sur…
- Qui s’en soucie ? Ce soir on s’amuse aux frais de l'autre imbécile de Sagath ! »
Elle tira sur Sayaka, l’entraînant au milieu de la foule en riant, alors que le DJ venait d’enchaîner sur un morceau au tempo survolté.
« Hé ! Je peux t’en mettre une, aussi !
- Ah oui ? Regarde ! On dirait bien que tu es cernée, vaillante guerrière ! »
Ollys l’avait emmenée au centre de la piste de danse, Sayaka était désormais encerclée par une véritable marée humaine.
« Allez, amuse-toi un peu, pour une fois !
- Tu me le paieras ! »
Ollys la regarda avec un air de défi, se mettant à danser de façon énergique. Sayaka fut obligée de suivre la cadence pour ne pas finir bousculée en permanence par la foule.

Waï, qui était resté à l’entrée de la salle, avait suivit le petit manège d’Ollys. Voir Sayaka aussi timide qu’une jeune fille de quatorze ans lors de sa première boum changea sa perception de la féroce combattante.
« Bon, c’est pas le tout, kupo ! Il est temps de passer aux choses sérieuses ! »
Il voleta vers le coin de la salle qui avait été aménagé en bar. Il se posa sur le comptoir et interpella la serveuse, une jolie brunette avec une tresse.
« Hé ma belle ! Un verre de tequila pour un mog qui a soif, kupo ! »
La jeune fille le regarda d’un air étonné, avant de fondre en admiration devant la frimousse de peluche de Waï.
« Dis-moi, c’est plutôt costaud de la tequila pour un petit comme toi ! Tu ne veux pas un jus de fruit à la place ?
- T’inquiète poupée ! Je suis solide comme un béhémoth, kupo ! »
Il rabaissa légèrement ses lunettes de soleil et lui fit un clin d’œil. Complètement sous le charme du petit être désormais, la serveuse lui apporta un verre de « El pampa gringo », la meilleure tequila qu’elle avait en stock.
« Tiens, c’est la maison qui régale ! »
Waï afficha un large sourire et bu son verre d’une traite, non sans l’avoir frappé sur le comptoir au préalable. Ses petites joues devinrent rouge quasi-instantanément, et il fit un tour sur lui-même avant de reposer son verre.
« Wou-Hou ! Ca c’est de la boisson, kupo ! »
Tout sourire, la serveuse s’accouda sur le comptoir et se mit à lui caresser la tête.
« T’est vraiment trop mignon, toi ! »
Un petit attroupement commença à se former autour de Waï, principalement des jeunes filles, émerveillées par ce petit bonhomme.
« Ca, c’est ce que j’appelle une soirée ! » Exulta le mog.

De son côté, après avoir dansé presque une demi-heure, Sayaka réussit à se frayer un chemin hors de la cohue. Elle sortit au dehors tout en s’allumant une cigarette. Elle promena son regard sur le calme plat de la mer, se reposant sur le bastingage. Ollys ne tarda pas à la rejoindre.
« Déjà fatiguée, Saya ?
- Non… Je fais une pause pour récupérer de ton piège sournois. »
Ollys afficha un air narquois de circonstance. Elle était sûre que, malgré les apparences, Sayaka avait pris du plaisir à danser. Cette dernière lui tendit une cigarette qu’elle accepta avec gratitude. Elles restèrent côte à côte un moment, sans parler, profitant de l’air marin et du bruit des vagues se fracassant contre la coque du bateau. Ce fut Ollys qui mit fin à ce silence.
« On y retourne ?
- Je ne sais pas. Je me sens vraiment étrangère à cet univers tu sais. Tout ce luxe, ces vêtements…
- Cet univers dont tu as tant peur, c’est le mien, Saya. Tu sais, confidence pour confidence, quand on s’est rencontrées au Roc d’aurore, je me suis vite sentie hors-jeu.
- Comment ça ?
- He bien, avant que tu arrives, je n’étais qu’une activiste politique… Oh, bien sûr, j’avais déjà fait quelques opérations plus qu’en marge de la légalité. Je n’ai pas appris à poser des explosifs et à me servir d’un flingue pour rien. Mais je n’avais jamais mis la vie de qui que ce soit en danger. Mais quand tu à débarqué, je me suis sentie comme… aspirée dans ton univers. Le combat, la violence, la mort… Je me suis sentie complètement larguée. Mais j’ai fini par apprendre à faire face. Parce que c’était nécessaire. »
Sayaka fixa longuement son amie, assimilant toutes ces révélations.
« Je comprends un peu ce que tu veux dire… mais la différence entre nous deux, c’est que toi, tu a toujours su t’adapter. Alors que moi… je ne sais que me battre.
- Tu es capable de bien plus, Saya. C’est juste que tu te voiles la face quant à tes possibilités.
- Tu as peut-être raison… »
A nouveau, le silence retomba. Sayaka jeta son mégot par-dessus le bord. Bon, se dit-elle. Quitte à s’adapter…
« Bien… On va voir ce que ça donne, la fête des secondes classes ?
- Et comment ! »
Les deux amies se mirent donc à cheminer vers les quartiers des secondes classes.

Waï était au paradis. De l’alcool à foison, un banc de groupies et de la musique à tue-tête. La simple définition du bonheur, en somme.
« Ah… je vous adore les filles, kupo ! »
Waï était vautré sur le comptoir, et plusieurs de ses admiratrices étaient occupées à le caresser. Il ronronnait de plaisir, se dandinant de façon assez originale sur le comptoir. Tout ce qui lui arrivait était presque trop beau pour être vrai.
Il était allongé, la tête dans les nuages, quand une voix hargneuse le tira de sa rêverie.
« Alors quoi ! Il vient à pied mon whisky ? J’ai soif, moi !
- Ah, désolée monsieur ! » fit la serveuse en se redressant brusquement, sous le coup de la surprise.
« Voilà ! »
La bouteille qu’elle venait de prendre lui fut arrachée des mains.
« Donne-moi ça, espèce de cruche ! Ah, les jeunes ! Tous des fainéants ! »
Je connais cette voix, se dit le mog. Il creusa un peu sa mémoire, et quand il compris de qui il s’agissait, il se dit que le paradis risquait de virer en enfer dans pas longtemps. Il jeta un coup d’œil autour de lui. Rien. Il baissa les yeux et ce qu’il vit confirma ses craintes. C’était bien lui. Nerin Darok ! L’ancien bras droit de Chique, l’ex maire du Roc d’aurore. Tous deux étaient en cheville avec la Shin-Ra à l’époque. Mais il y a quelques mois, Waï et les filles avaient contré leur plan d’exploiter la source de Mako de l’île sans vergogne. Par la suite, les deux politiciens avaient été destitués. Mais que faisait t-il donc ici ?
Bien que cela lui coûtait de l’admettre, Waï se dit qu’il ferait mieux de le surveiller de près. Le paradis devrait attendre…
Il se redressa d’un bond, repoussant à contrecoeur les mains de ses admiratrices, ce qui lui valut un concert de protestations.
« Excusez-moi mes belles… le devoir m’appelle ! »
Il réajusta ses lunettes de soleil, adressa un petit signe de la main à ses groupies, puis il commença à s’enfoncer dans la foule sur les pas de Darok. Il ne mit pas longtemps à le retrouver : ce dernier s’était installé sur une banquette alignée le long d’un mur. Il tenait sa bouteille d’une main, se servant de l’autre pour caresser le postérieur d’une des deux femmes collées à lui.
« Mince alors, kupo ! Il emballe, le nabot ! »
Quoique… a y regarder de plus près, les deux filles ressemblaient pas mal à des hôtesses, sans parler du fait qu’elles étaient manifestement ivres. Darok ne cessait de gesticuler de façon ridicule, alternant entre pelotage en règle et rasade d’alcool. Il n’arrêtait pas de parler entre deux gorgées, aussi Waï se rapprocha pour mieux entendre.
« … Tous des PD ! L’ADSL comme le SUD ! Tous des PD ! »
Il partit dans un large éclat de rire gras et forcé, buvant une nouvelle lampée de whisky au passage.
« C’est pas comme nous… les gars du RDM ! Nous on est des bons ! »
Waï n’en croyait pas ses oreilles duveteuses. Darok travaillait maintenant pour le RDM ? Il fallait qu’il en apprenne plus. Espérant que l’homme de petite taille ne le reconnaîtrait pas (et au vu de son état d’ébriété actuel, il y avait peu de chances), il commença à se diriger vers lui.
« Bon… bonjour, kupo ! Service postal, kupo ! J’ai une lettre pour vous de… euh… »
Darok posa son regard embrumé sur le mog, et après un intense moment de réflexion, il lui jeta sa bouteille à la figure. Waï esquiva facilement le projectile qui alla se fracasser sur le sol.
« Dégage ! J’aime pas les bêtes moi ! »
Les deux filles se mirent à rire d’une voix de crécelle avant que Darok, après un autre moment de réflexion, ne déclare :
« J’ai soif, moi ! Je vais m’en chercher une autre ! »
Waï ne demanda pas son reste et s’éclipsa vers l’entrée de la salle. Il fallait qu’il prévienne les filles.
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MessageSujet: Re: Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance !   Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance ! Icon_minitimeMer 13 Aoû - 19:17

Ollys et Sayaka avaient fini par rejoindre la fête de la seconde classe. L’ambiance y était beaucoup plus populaire et moins guindée qu’en première classe. Sayaka se sentait déjà plus en phase avec cet environnement là, et elle eu du coup moins de mal à s’immerger dans l’ambiance. Elle dansa d’une manière sauvage, pour elle, sans prêter attention aux gens qui l’entouraient. Ollys s’amusait tout autant, même si elle déplorait la présence de nombreuses hôtesses peu vêtu un peu partout. A croire que le SUD pensait récolter des voix par l’entremise de quelques filles en string…
Alors qu’elles s’étaient toute les deux installées au bar pour faire une pause, le portable d’Ollys se mit à sonner. C’était Waï.

« Oui ?
- Ici le mog furtif ! Le chocobo noir est dans le nid, je répète, le chocobo noir est dans le nid ! »
Passé l’instant de surprise, Ollys répondit d’une voix très calme :
« Waï ? Tu peux me dire ce que tu as bu ou fumé ? Parce que…
- Bon, autant pour les messages codés, kupo ! Devine qui s’amuse à la fête de la première classe en ce moment ?
- J’en sais rien moi ! Ton chocobo noir ?
- Nerin Darok ! Et attend, c’est pas la meilleure, kupo ! Il milite pour le RDM, maintenant ! »
Ollys eu un instant de stupeur, restant sans voix. Puis toute sa rancœur à l’égard de l’ex-politicien ressurgit d’un coup.
« Quoi ?! Cet espèce de fils de lupus bosse pour MON parti ?!
- En tout cas c’est ce qu’il hurle depuis un quart d’heure, kupo !
- Très bien… Waï, tu ne le quittes pas des yeux, j’arrive avec Saya !
- A tes ordres, chef tyrannique, kupo ! »
Ollys bouillonnait de fureur. Elle haïssait littéralement Daok. Les gens comme lui ne pensaient qu’à se faire du fric avec l’énergie Mako, sans se soucier des dégâts causés à la planète. Si elle en avait eu l’occasion, elle l’aurait bien truffé de plomb au Roc d’aurore. Dans tout les cas, elle se devait de découvrir les raisons de sa présence sur ce bateau. Elle doutait fortement que Darok ait eu une révélation et se soit pris d’intérêt pour la cause du RDM.

Les filles ne tardèrent pas à rejoindre Waï à l’entrée de la fête de l’ADSL. Il leur désigna discrètement la position du petit homme. Ce dernier enchaînait les rasades d’alcool, arborant un teint de plus en plus rougeaud. Ollys le fixait de loin, indignée.
« Elle est belle l’image du RDM avec un poivrot pareil, tiens ! »
Sayaka, elle, le regardait sans aucune manifestation d’animosité.
« En tout cas, je me demande ce qu’il fait là… »
Rouge de colère, Ollys ressortit sur le pont, et les autres la suivirent. Sayaka s’appuya contre un mur, s’allumant tranquillement une cigarette.
« Tu veux que j’aille lui remonter la mâchoire ? »
Ollys eu presque envie de hurler « oui » de toute la force de ses poumons, mais sa conscience professionnelle repris vite le dessus.
« Non… même si la tentation est forte…
- Même pas une petite tape sur la tête, kupo ? Il m’a agressé avec sa bouteille de whisky, kupo !
- Hé bien… pour une fois que Saya et toi êtes sur la même longueur d’onde… »
Elle agrippa la rambarde, la serrant fort pour évacuer sa rage.
« Non, on ne va pas lui refaire sa sale tête de fouine… mais je veux savoir ce qu’il fait ici, et pourquoi il a rejoint le RDM. »
Sayaka opina de la tête.
« Je pense que le mieux à faire pour le moment, c’est de trouver sa cabine et de la fouiller pendant que monsieur l’ex-conseiller se prend une cuite.
- Oui, mais pour ça, il faudrait qu’on puisse consulter le registre des passagers pour savoir où elle se trouve.
- Registre qui doit se trouver au poste de sécurité du bateau. Ce ne sera pas facile. »
Ollys relâcha la rambarde et étira ses bras.
« Ca, j’en fais mon affaire ! Vu le standing de ce navire, la sécurité est sûrement composée d’une bande d’ex-joueurs de Blitz ball gonflés à la testostérone… Je débarque, je leur fait mon numéro de femme fatale, et j’embarque le registre, pas vu, pas prise ! »
Waï et Sayaka se regardèrent en coin, tous deux l’air inquiet.
« Euh… si tu le dis, kupo…
- Mouais… fais gaffe à toi quand même… »

Quelques minutes plus tard, Ollys se dirigeait vers le poste de sécurité. Elle était seule, les autres étant retourner surveiller Darok, et elle était repassée à sa cabine en vitesse pour se refaire une beauté. Elle frappa énergiquement à la porte. Des bruits de pas traînants se firent entendre. Elle pris une pose lascive, mis son décolleté en avant et prépara son sourire le plus éclatant. Ils allaient craquer au premier regard, c’était une évidence ! Elle serait alors telle une déesse, et eux ses adorateurs, ensorcelés par sa grâce surnaturelle et…
« Ouais, c’est pourquoi, m’dame ? »
La porte venait de s’ouvrir, et une femme assez massive se tenait devant elle, la détaillant d’un air suspicieux. Totalement prise de court, Ollys se mit à balbutier.
« Oh, euh… bonjour ! Je… hum, je viens pour… euh… je peux entrer ? »
La femme la fixa, dubitative, avant de hausser les épaules tout en grommelant un « ouais » peu enthousiaste.
Bon, reprend toi Ollys, se dit la jeune fille. D’accord il y avait une fille dans leur équipe de sécurité (encore que, vu à quoi elle ressemblait…), mais elle allait réussir quand même ! Après tout, l’autre mise à part, elle allait se retrouver toute seule au milieu d’un troupeau de…
Elle se figea. Elle avait fait quelques pas dans la salle et avait maintenant une vue globale de la zone. Penchées sur des moniteurs, une dizaine de jeunes filles s’affairait, certaine assez mignonnes, en prime. L’assurance d’Ollys s’écroula comme un château de cartes. Bon sang, ce n’était pas possible ! Pas un seul mec !
La grosse femme ne détachait pas les yeux d’elle, plus méfiante que jamais.
« Bon, vous voulez quoi, miss ?
- Euh, ben, je… »

En un coup d’oeil, elle fit un rapide scan de la pièce. Trouve une idée, et vite, se dit-elle. Elle s’aperçu que trois des filles étaient retranchées dans un coin, jouant aux cartes.
« Wha, vous jouez au triple tryade ! »
Les trois intéressées se retournèrent vers elle, sourire aux lèvres, exhibant fièrement leurs cartes.
« Ouais ! T’as vu, j’ai même une carte Ifrit ! »
L’illustration représentant le seigneur des flammes lui rappela l’attaque de la mine Shin-ra au rock d’aurore. Ce jour là, Waï avait fait appel à la chimère flamboyante, et elle avait balayé les troupes de la firme comme des fétus de paille.
« Ah, c’est super ! Euh... c’est fort comme carte ? »
Les filles prirent alors un air indigné avant de tourner le dos à Ollys.
« Laisse tomber, elle y connaît que dalle… » grommela l’une d’entre elles. Ollys se dit qu’elle avait gaffé, quand elle aperçu un gros livre ouvert, posé près d’un pupitre de commande. Le registre ! Il était ouvert à la page des passagers de première classe. Habituée à lire vite, Ollys ne mit que quelques secondes à parcourir la liste. Coup de chance, le nom de Darok y était présent. Au vu du numéro de sa cabine, sa chambre était située à seulement quelques couloirs de la sienne. Sa joie fut de courte durée, cependant : la grosse femme abatis sa main sur son épaule sans ménagement, le visage crispé.
« Et elle va peut-être finir par me dire ce qu’elle veut, la demoiselle ?!
- Ah… eh bien, ça va vous paraître idiot, mais… je n’arrive pas à trouver les toilettes ! C’est assez gênant… Vous n’auriez pas un plant du bateau ou…
- C’est au fond du couloir, à gauche, deuxième porte ! Allez, dégagez maintenant ! »

Ollys ne se fit pas prier pour déguerpir et rejoindre les autres.
« Alors, tu leurs a fait ton numéro de charme, kupo ?
- Euh, ouais, si on veut… Il n’y avait que des nanas là-bas, j’ai jamais vu ça ! »
Sayaka eu un petit sourire en coin.
« Tu sais, ma belle, ce genre de métier n’est pas exclusivement réservé aux hommes.
- Bah, peu importe… J’ai trouvé la cabine de Darok, c’est le principal ! »
Sayaka reprit immédiatement son sérieux habituel.
« Bon, ok… Son altesse nabot premier va encore rester avec ses pétasses un moment, je suppose. Je vais en profiter pour jeter un coup d’œil dans sa piaule. Le problème, c’est que les coursives sont truffées de caméras. Il faudrait que quelqu’un me gère une diversion au niveau du poste de sécurité…
- Moi j’ai déjà donné ! » Dit Ollys d’un air renfrogné.
« Alors je m’en charge, kupo ! »
Les deux femmes se tournèrent vers le Mog.
« T’est sûr de toi ?
- Je te parie 25 gils que je les mets dans ma poche en moins de trois minutes, kupo !
- Bon… on compte sur toi Waï… »
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MessageSujet: Re: Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance !   Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance ! Icon_minitimeMer 13 Aoû - 19:21

Ollys retourna donc surveiller Darok tandis que Sayaka allait faire une petite ballade dans la coursive ou se situait la cabine. Waï, lui, prit quelques minutes pour rédiger une lettre d’amour anonyme de sa plus belle écriture. Puis il se dirigea vers le poste de sécurité, pour y être accueilli par la grosse femme.
« C’est pour quoi ?
- Service postal, kupo ! J’ai un courrier pour, miss… »
Il regarda rapidement le badge que portait la femme.
« Miss Sécu… euh, miss Rozanof ! Vous voulez bien signer le registre ? »
L’air perplexe, la femme laissa entrer le mog, signa le registre et se mit à lire le fameux courrier. Très vite ses collègues formèrent un cercle autour d’elle tandis qu’elle se mettait à rougir.
« Wha, c’est qui, c’est qui ? Fait voir ! »
Tout le personnel avait déserté les caméras. Waï envoya discrètement un appel en absence à Sayaka, signal convenu pour indiquer que la voie était libre.

« J’adore ce Mog » se dit la guerrière. En quelques foulées, elle fut face à la porte de la cabine. Celle-ci était toutefois verrouillée. Pas vraiment un problème quand la mako qui coule dans vos veine vous donne assez de force pour pousser un camion dans le vide… Elle appuya sa pression sur la poignée, pour briser le verrou. Il y eu un craquement sec et métallique… et la porte s’arracha de ses gonds !
« Et merde ! »
Elle avait trop forcé sur ce coup là… Tant pis, il était trop tard pour se lamenter. Elle s’engouffra dans la cabine, replaçant du mieux qu’elle le pouvait la porte dans son encadrement. Ni vu, ni connu.
« Et maintenant, voyons ce que tu nous cache, sale fouine… »
La cabine n’était pas si grande que ça, et elle eu vite fait de repérer les seules choses dignes d’intérêt : deux attaché-case diplomatiques fermés à clef. Deux pichenettes de ses doigts d’acier plus tard, et les serrures volaient en éclat, laissant les mallettes révéler leur contenu. La première ne contenait que des effets personnels, rien de bien passionnant. La seconde, en revanche, contenait deux Uzis chargés à bloc. Difficile de croire que ça faisait partie du matériel standard d’un militant politique du RDM. Par mesure de sécurité, Sayaka ôta les balles des chargeurs, n’en laissant que quelques-unes, pour donner l’illusion de chargeurs pleins.
Elle était déçue. Elle aurait aimé trouver quelque chose de plus concret que deux flingues. Cela faisait une bien maigre piste pour deviner les éventuels plans tordus du politicien.
« Bon, assez traîner… »
Elle ressortit de la cabine, manipulant la porte avec grand soin pour masquer le fait qu’elle soit cassée. Elle ne s’était éloignée que de quelques mètres quand son téléphone sonna.
« Ouais ?
- C’est Ollys ! Magne-toi, il quitte les lieux !
Pas de souci, j’ai déjà fini. Tu me rejoins dans ma cabine ?
- Ok, j’arrive ! »
Elle sortit de la coursive d’un pas pressé et tomba sur Waï. Ce dernier était en train de lisser les poils de son torse.
« Ah, c’est dur d’être un sex-symbol ! Vraiment ! Elles étaient toutes folles de moi, kupo ! »
Sayaka lui jeta un regard désabusé.
« Si tu le dis…
- Evidemment, kupo, tu ne peux pas savoir ce que c’est que de plaire, kupo…
- Hé ! Tu va me causer meilleur, espèce de…
- Attend ! Cache-toi, kupo ! »

Par pur réflexe, Sayaka se plaqua dans un renfoncement, légèrement masquée par la pénombre. Waï s’était posé sur son épaule de métal.
« Wha ! Même avec du tissu par-dessus, c’est froid !
- Tu va m’expliquer pourquoi…
- Là-bas, kupo ! T’est aveugle ou quoi ?
- Je suis borgne, connard !
- Chut ! »
Waï plaqua ses petites mains sur la bouche de Sayaka, tandis qu’une voix pâteuse résonnait dans la coursive, celle de Darok.
« Beuh… J’comprend pas… mais qu’est-ce qu’ils mettent dans la vodka orange…
- De la vodka.
- Ah bah cherche pas, c’est ça ! Je m’en suis enquillé une bonne douzaine… Whoa, le pont tangue, mon capitaine !
- Moi c’est Cindy, imbécile ! »
Darok était ivre mort, soutenu par les deux femmes qu’il pelotait plus tôt dans la soirée. Elles le traînaient le long de la coursive, l’air dégoûté.
« Putain, il sue comme un cochon !
- Whé… oh ! Chuis pas un cochon ! J’ai beaucoup changé… finis les petits deals minables du maire Chique ! »
Les filles l’installèrent sans ménagement contre le mur.
« Tu parles d’une soirée… Moi qui commençait à croire au prince charmant…
- Tu veux dire au Tomberry charmant… »
Darok se redressa, la démarche vacillante.
« Je… ne… suis… pas… petit ! »
Il eu soudain un haut de cœur et vomit par terre, éclaboussant les chaussures de deux filles.
« Oh, merde ! Allez viens Cindy, on se casse ! On a assez perdu de temps avec ce looser fauché ! »
Les deux filles quittèrent la coursive d’un pas rapide, abandonnant Darok. Sayaka et Waï avaient suivi toute la scène depuis leur cachette.
« … Ce type est vraiment pitoyable…
- Pas mieux, kupo ! »
Le politicien se releva en titubant. Il fit quelques pas hésitants, puis s’appuya contre la porte de sa cabine.
« Oh non ! T’appuis pas sur cette porte, crétin ! » Marmonna Sayaka entre ses dents. Mais il était trop tard : Darok avait trop forcé sur la porte. Elle bascula, percutant le sol avec fracas, et il s’étala dessus de tout son long.
« Wou-Hou ! Par le pouvoir de la matéria ancestrale, j’ai la force ! »
Il eu un nouveau haut de cœur et se soulagea à nouveau du contenu de son estomac. Waï avait regardé la scène, stoïque.
« Tiens, je ne savais pas qu’ils servaient de la pizza au buffet de la fête… Saya ?
- Quoi ?
- Quand tu as dit « je vais fouiller sa cabine », je pensais que ça sous-entendait que tu crochètes la serrure, kupo ! Pas que tu l’éclates comme une forcenée, kupo !
- J’ai fait les choses à ma façon, vieux…
- C’est bien ce que je te reproche, kupo ! Bon, reste là et admire le roi de l’infiltration en douceur !
- Mais qu’est ce que tu fous ?
- Laisse moi faire, va plutôt retrouver Ollys ! »

Sur ces paroles, Waï s’envola hors de sa cachette pour s’engouffrer dans la cabine de Darok sans que ce dernier ne le remarque. Cela dit, le politicien était dans un tel état qu’il n’aurait su distinguer un dragon à deux mètres de lui…
Une fois à l’intérieur, Waï se cacha dans un placard. Sayaka haussa les épaules. Si Waï tenait tant que ça à se la jouer maître ès espionnage… Elle partit retrouver Ollys, tandis que des agents d’entretien de passage ramassaient Darok pour l’étaler sur son lit avant de réparer sa porte.

« Beuh… l’a bobo la tête, Nerin… »
Waï observait l’homme ivre allongé sur son lit. Il ne savait pas si son plan allait marcher, mais après tout, il n’avait rien à perdre à essayer. Il prit une profonde inspiration, puis se mit à chuchoter doucement :
« Nerin… Nerin ! C’est ta conscience qui te parle ! »
Darok se redressa en gesticulant, comme quelqu’un qui se réveille en sursaut.
« Qu… quoi ? Qu’est ce qui se passe ?
- Je suis ta conscience, Nerin !
- Ah… Ah bon ? J’en ai encore une ?
- Euh… oui ! Tu dois tout me dire !
- Ah oui ? Bon bah d’accord, alors… »
Waï se retint d’éclater de rire, se creusant la tête pour poser les bonnes questions.
« Nerin, que pense tu de l’ADSL ?
- Tous des PD !!! »
Il gesticula dans son lit avec force de mouvements désordonnés, avant de s’écrouler sur son matelas, haletant.
« Ah… C’est intéressant… Euh… Et que penses-tu de…
- Tous des PD !!! »
Il gesticula encore un moment avant de s’arrêter, à bout de souffle.
« Bien, bien… Et donc qu’est ce que tu… »
Waï fut interrompu par un ronflement sonore : Darok venait de s’endormir. Ce n’était pas aujourd’hui qu’il apprendrait les intentions du petit homme. Tant pis. Il ressortit furtivement de la cabine pour rejoindre Ollys et Sayaka. Ils échangèrent leurs théorie sur la présence de Darok pendant un moment, sans trouver quelques chose de cohérent. La seule certitude, c’est qu’il était là pour salir l’image du RDM. Restait à savoir pour le compte de qui… Finalement, chaque membre du groupe se retira dans sa cabine pour dormir. Ils arriveraient à Costa del sol demain, aussi mieux valait être frais et dispos. La nuit fut calme pour Ollys et Waï et leur apporta un repos salvateur, tandis que le Léviathan fendait les flots. Il n’en fut pas de même pour Sayaka…
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MessageSujet: Re: Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance !   Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance ! Icon_minitimeLun 29 Sep - 8:46

Bon, alors suite aux demandes de mes millions de fans ... enfin de mes groupes ... mes dizaines de fans quoi ... bon en fait de ma seule lectrice, alias Baloo... je met la suite. On verra bien si ca m'apportera gloire, argent et succès dans le monde du livre ...

(et en plus, la, on attaque le passage le moins jouasse de toute la fanfic, avec du sang, des morts et des larmes, tout un programme ... oui, je sais, je vous avais promis que je vous ferait rever ...)

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Sayaka se sentait faible. Faible et épuisée. Elle était étendue par terre, prostrée dans la boue, un goût de terre dans la bouche. La pluie battante avait complètement trempé ses vêtements et elle grelottait de froid. Un comble pour celle qu’on surnommait Frozen Zolom. Elle releva lentement la tête, clignant des yeux, l’esprit embrumé. Elle avait du s’évanouir quelques minutes. Elle se releva en titubant, s’appuyant contre un arbre. Une vague de douleur se déclencha subitement le long de son bras droit, sans prévenir. Enfin, ce qu’il restait de son bras droit. Le bandage de fortune qu’elle avait fait sur son moignon dégoulinait de sang. Enfoiré de Jaxter.
Serrant les dents, elle ramassa sa massive épée, la replaça sur le harnais dans son dos et repartit, courant aussi vite qu’elle le pouvait à travers la forêt. Tous ses sens étaient maintenant en alerte, et elle entendait distinctement les cris de terreur provenant de Corel nord, ainsi que le crépitement des flammes, périodiquement couvert par celui de rafales de mitraillettes. Celles des milices de la Shin-ra. Elle venait d’aider un groupe de gens à fuir, mais il restait encore du monde là bas. Il fallait qu’elle y retourne. Elle était presque aux abords de la ville quand elle fut frappée par un nouvel élan de douleur. Elle s’arrêta de courir et crispa sa main gauche sur son moignon. Des larmes se mirent à couler le long de ses joues.
« Putain… Les salauds ! Dayne, t’avait raison… T’avait parfaitement raison… »
A bien y repenser, Dayne était la seule personne de Corel nord qui s’était opposé à l’implantation de la Shin-ra dans la région. Elle essuya ses larmes de sa main valide, les remplaçants par des traînées sanglantes. Ses doigts dégoulinaient de sang, son bandage étant de moins en moins imperméable.
Elle pris un instant pour souffler, le bruit de sa respiration couvert par celui des éclairs qui zébraient le ciel avec fureur. Comme si lui aussi enrageait face à cette destruction aveugle. Un instant plus tard, elle était prête à repartir quand une voix aux intonations froide et moqueuse s’éleva juste derrière elle.
« Oh,oh… On dirait bien que Jaxter n’était pas si mauvais que ça… Je ne l’aurais pas cru capable de te prendre un bras. »
Sayaka se retourna rapidement, d’un seul bloc. Terek. Elle ne l’avait pas entendu approcher. Le jeune homme était nonchalamment appuyé sur sa lance, un air narquois sur son visage habituellement méprisant.
« Cependant, tu reconnaîtras qu’un bras contre une vie, ce n’est pas le plus équitable des marchés… »
Sayaka Dégaina son épée d’un seul bras, grimaçant sous l’effort. Elle la pointa en direction de celui qui, très réçamment encore, faisait partit de ses partenaires. Ses yeux étaient à présent empli de détermination, et elle était solidement campée sur ses jambes, l’afflux d’adrénaline lui faisant momentanément oublier sa douleur. Elle se remit à grelotter, aussi bien d’émotion que de froid.
« Comment est-ce que tu peux accepter ça, Terek ? Depuis quand les Midgar’s Zolom sont devenus une bande de meurtrier ?
-Tsss… Arrête un peu, Curtis, tu va me faire pleurer ! Ce qu’on fait ici n’à rien a voir avec du meurtre en série. Si tu regarde ton ordre de mission, tu verras que, officiellement, on est là pour faire du maintient de l’ordre ! »
Les larmes se remirent à couler sur le visage de Sayaka.
« Je t’en supplie Terek… Laisse moi passer et tout ira bien. Il y à une foule de gens qui n’ont rien fait, là bas, y compris mes parents ! Je n’ai pas envie de tuer un deuxième camarade aujourd’hui ! Alors laisse moi y aller… »
Terek eu un ricanement sinistre.
« Tu fais dans le mélo, maintenant ? Les larmes te vont mal, Curtis ! Sans compter que je doute que tu sois à la mesure de tes prétentions… Tu vois, Kalm à beau être ma ville natale, si la Shin-ra me donnait l’ordre de la rayer de la carte, j’obéirais sans hésiter. Parce qu’en devenant des membres du SOLDIER, on s’est aussi coupé de toutes nos anciennes attaches ! »
Terek se redressa, brandissant sa lance au-dessus de sa tête. Un flot d’énergie électrique se mit à courir le long de sa hampe.
« En tous les cas, tu viens de tuer un des membres de l’unité. Tu connais le sort réservé aux traîtres… »

Il s’élança d’un bond, réduisant la distance qui le séparait de Sayaka en une fraction de secondes. Sa lance se mit à fendre l’air à une vitesse prodigieuse, et une tempête de coups se déchaîna sur Sayaka. Elle se mit à les bloquer comme elle le pouvait, déviant en priorité ceux sur les points vitaux, mais elle était désavantagée par le poids de son épée et le fait qu’elle n’avait plus qu’un seul bras. Bientôt, la pointe de la lance de Terek se mit à tracer des sillons sanglants sur le corps de la jeune fille.
Décidant de jouer le tout pour le tout, Sayaka ménagea exprès une ouverture dans sa garde. Pressé d’en finir et sur de lui, Terek mordit à l’hameçon et plongea son arme en direction de son cœur. Elle fit un pas de coté au dernier moment, coinçant la hampe de la lance sous l’aisselle de son bras droit, puis elle abattit son épée de toute ses forces de l’autre bras. Au dernier moment, Terek fit un bond en arrière, mais ne ménagea pas assez de distance pour éviter le tranchant de l’arme.
« Adieu, Terek ! »
La frappe fut tellement puissante que la terre autour de Terek se souleva, projetant de la boue aux alentours. Cependant, à l’instant ou la massive lame aurait du trancher sa chair, elle rebondit, comme si elle avait buté contre un rempart invisible. Terek fut projetée en arrière d’une dizaine de mètres, tout comme Sayaka, l’impact lui faisant lâcher son emprise sur la lance au passage. Les deux adversaire glissèrent sur le sol boueux. Sayaka serrait les dents.
« Une matéria barrière… Et merde ! »
Tout deux se relevèrent en une fraction de seconde, se jaugeant du regard. Une sorte de sphère cristalline apparut autour du corps de Terek. Elle se mit à vibrer, commença à se craqueler, puis vola finalement en éclat, ses débris s’effilochant en de silencieuses volutes d’énergie verdâtre. Terek ne souriait plus. Il savait très bien que sans sa protection, il aurait périt sur-le-champ.
Sa lance n’était qu’à quelques mètres de lui. Sayaka le remarqua aussi, et ils s’élancèrent tout deux vers l’arme. Terek fut le plus rapide, et sa main se referma sur la hampe de l’arme alors que son adversaire n’était encore qu’à mi-distance de lui. Tentant le tout pour le tout, Sayaka balança sa lame dans une mouvement horizontal et circulaire. Sans perdre un instant, et conscient du fait qu’il ne pourrait jamais parer une frappe pareille, Terek planta la pointe de sa lance dans le sol, pris appuie dessus, et se projeta dans les airs, gardant son armes en main.
L’attaque de Sayaka faucha un arbre qui s’abattit au sol avec fracas, Tandis que Terek atterrissait dans le dos de la jeune fille. Elle eu à peine le temps de se retourner que, dans un mouvement brusque, Terek libéra la puissance de la foudre contenue dans son arme. Une salve d’éclairs vint percuter Sayaka. Elle hurla de douleur tandis que son corps était parcouru d’une violente décharge. Elle s’effondra sur le sol boueux, meurtrie et dégoulinante de sang, tandis que Terek s’approchait à pas mesurés, triomphant.

« Alors ? Déjà à bout de force ? »
Sayaka essayait désésperement de se relever, les jambes flageolantes, à bout de souffle.
« Oh, tu n’arrive pas à te mettre debout ? Ma pauvre… laisse moi t’aider ! »
D’un geste précis et mesuré, il vint planter la pointe de sa lance dans le sein droit de Sayaka, puis utilisa son arme comme levier pour la lever de force, creusant une plaie béante dans le sein de la jeune fille. Il retira son arme d’un coup sec une fois son adversaire debout. Cette dernière s’affala contre un arbre, la bouche grande ouverte, fixé dans un rictus de douleur muet, la main crispée sur sa poitrine. Dans ses yeux, on lisait une peur panique, une terreur primale. Pour sa part, Terek arborait des véritables yeux de prédateur, froid et cruels. Leur échange de regard sembla durer une éternité sous la pluie déchaîné. Le vainqueur et le vaincu. Le fort et le faible. Le prédateur et la proie.
Il s’avança vers elle, murmurant d’une voix glaciale :
« Tu va le regretter, Curtis. Personne n’à jamais osé me faire ça… »
Il tremblait légèrement, et un déclic se fit dans la tête de Sayaka. Terek le vantard, c’est le surnom qu’on lui donnait. Lui qui clamait partout haut et fort qu’il n’existait personne capable de lui tenir tête, lui qui disait qu’il était rentré dans le SOLDIER uniquement pour prendre la place du légendaire Sephyroth un jour…
Il venait de connaître la peur. Pour la première fois de sa vie, il avait faillit mourir, et il avait eu peur. D’une certaine façon, cela redonna une once de courage à Sayaka, et elle serra son poing. Terek était juste en face d’elle.
« C’est quoi ce regard ? Tu… »
Elle ne le laissa pas finir sa phrase, le frappant d’un puissant direct. Terek s’écroula par terre, et Sayaka se mit à courir à toute vitesse vers la ville, se découvrant un instinct de survie qu’elle ne se connaissait pas. Terek se redressa rapidement, d’abord surpris, puis furieux. Il s’élança à la poursuite de la fuyarde sans perdre de temps. Une foule de pensées et d’émotions confuses se bousculaient dans l’esprit affolé de Sayaka, a tel point qu’elle ne remarqua pas l’ombre qui jaillit brutalement des fourrés sur sa gauche, tel un tourbillon. Des griffes d’acier se mirent à labourer la chair de son flanc gauche , puis un coup de pied l’envoya valser par terre. Terek arrêta de courir, se remettant à marcher. Il était redevenu maître de lui-même et adressa un signe de tête à l’adolescente qui venait d’apparaître.
« Délicate intention, Hazawa, mais j’aurais pu la rattraper tout seul ! »
Seïko se contenta d’un haussement d’épaule avant de répondre, d’une voix cassante :
« De là où je viens, le tigre ne perd pas de temps à jouer avec sa proie.
-Toujours aussi enjouée, hein, gamine… Au fait, on n’est pas à Wutaï ici, au cas ou tu n’aurais pas remarqué ! Alors je m’occuperait d’elle comme bon me semblera !
-Les ordres ont changé.
-Comment ça ?
-Hé bien, le capitaine Fenn à ordonné que… »

Sayaka souffrait le martyr, mais l’attaque de Seïko lui avait permis de retrouver ses esprits. Elle profita du fait que les deux autres s’était mis à parler pour se relever. Terek le remarqua et s’écria, d’un ton excédé :
« Mais c’est qu’elle à de la suite dans les idées, dites moi ! »
Sayaka s’appuya sur ses jambes, prête à partir, s’élança dans une foulée… Trois détonations retentirent dans les bois, et autant d’impacts sanglants éclatèrent le long de sa jambe gauche, au niveau de la cuisse. Elle fit quelques pas en avant, emportée par son élan, puis retomba à quatre pattes. Une voix au intonations caverneuses se fit entendre.
« C’est bien notre petite Sayaka… Toujours pleine d’énergie… Mais malheureusement pour toi, ma chère, je ne manque jamais ma cible. »
Nomak Shivers émergea de derrière un arbre, pistolet à la main. Bien que son masque respiratoire cachait la majeure partie de son visage, on pouvait deviner qu’il souriait. Il avança jusqu’à la jeune fille, se penchant au-dessus d’elle, une expression de plaisir pervers dans le regard. Sayaka s’était repliée en position fœtale, tremblante, claquant des dents. De grosses gouttes de sueur de mirent à perler à son front.
« Ha… On dirait que mes petites chéries commencent à faire effet… Alors, dit moi : elles sont efficaces mes balles au venin de Xylomid ? »
Sayaka fut prise de convulsions, et bientôt son corps tout entier se mis à transpirer, tandis qu’elle étouffait des petits cris de douleur.
« Impressionnant… Tu est vraiment dotée d’une constitution remarquable, ma chère. Une personne normale serait déjà en train de vomir du sang… »

Terek et Seïko contemplaient Nomak, une expression de mépris sur le visage de Seïko, et d’amusement sur celui de Terek. Ce dernier s’apprêtait à parler quand une voix claire et autoritaire résonna dans la clairière.
« Midgar’s Zolom ! Rassemblement ! »
Kaëris Fenn, leader de la troupe d’élite, fit son apparition. Derrière elle se profilait la massive silhouette de Klydo Warren. Kaëris jeta un regard plein de dureté à Terek et Nomak.
« Il me semble que j’avais juste ordonné son arrestation messieurs, pas son exécution. Du moins, pas encore… ».
L’air gêné, Nomak alla se placer à coté de Terek et Seïko. Klydo allait les rejoindre quand il se tourna brusquement en direction de Sayaka.
« Klydo est triste. Une de ses filles l’à trahie. Elle à tuer son frère ! Klydo est furieux ! »
Les yeux de Klydo se dilatèrent, et il se mit à trembler, le corps parcouru de convulsions nerveuses. Il serra sa puissante mâchoire, de la bave coulant de ses babines, les crocs saillants.
Terek eu un mouvement de recul.
« Oh merde ! Il nous fait une crise ! »
Sans prévenir, il se jeta sur Sayaka, toutes griffes dehors, poussant un rugissement bestial. Kaëris fut la première à réagir.
« Nomak ! Tire-lui dessus !
-Mais…
-Si Sayaka à survécu à tes balles, elles ne pourront pas le tuer ! Exécution !
-Oui, capitaine ! »

Klydo venait de lacérer le corps de Sayaka de trois coups de griffes, causant de profondes et sanglantes entailles dans sa chair. La jeune fille replia ses bras devant elle, comme si une défense aussi futile pouvait stopper les assauts furieux d’une telle bête. Klydo s’apprêtait à porter un nouveau coup quand les balles de Nomak vinrent perforer son dos musclé. Il mit un genou à terre, grognant plus de rage que de douleur, et reporta son attention sur son agresseur. Pendant ce temps, Kaëris avait sortit une seringue de sa ceinture. Elle contenait un puissant tranquillisant capable de faire dormir le plus puissant des béhémoth. L’unique espoir de survie quand Klydo entrait dans une de ses crise de fureur. Nomak vida son chargeur, les balles ne semblant aucunement gêner le vieux Ronso. Il se mit à cavaler à toute allure vers son camarade Guado, quand Kaëris se mit à courir vers lui. Elle effectua un pirouette acrobatique, se juchant sur ses épaules. Avant que Klydo ait le temps de réagir, elle planta la seringue à la base de son cou et délivra l’injection toute entière sans ménagement. Elle se laissa glisser le long du dos de Klydo alors que ce dernier, avec un temps de retard, agitait ses massifs bras au-dessus de sa tête pour la frapper. Elle était déjà revenue en position de garde derrière lui quand il se retourna.
Ses yeux étaient injectés de sang. Il poussa un nouveau rugissement, fit un pas en avant… puis il s’effondra par terre, faisant vibrer le sol. Le produit venait de faire son effet. Kaëris jeta negligeamment la seringue désormais vide par terre, tandis que Nomak insérait un nouveau chargeur dans son arme, le cœur battant la chamade. Tout le monde dans le groupe avait appris à craindre les accès de colère de Klydo.
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Cassandra
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MessageSujet: Re: Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance !   Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance ! Icon_minitimeLun 29 Sep - 8:51

Kaëris se rapprocha de Sayaka, jaugeant son ancienne partenaire. A voix basse, elle murmura : « Qu’est-ce qui t’à pris, Saya ? Pourquoi t’à fait ça ? »
Une fugitive lueur de tristesse passa dans les yeux de Kaëris. Elle s’estompa aussi vite qu’elle était apparu. Elle se racla la gorge, sortant un papier de sous sa veste et se mit à lire d’une voix monocorde.
« Sayaka Curtis, dit Frozen Zolom, membres de l’unité de forces spéciales du SOLDIER, les Midgar’s Zolom. Pour le meurtre d’un des membres de l’unité précèdament cité, au cours d’une mission de maintient de l’ordre, la Shin-ra te radie sur l’instant des membres du SOLDIER. De plus, pour cet acte de haute trahison, la Shin-ra autorise les autres membres de l’unité à se faire justice par eux-mêmes, quitte à causer ta mort. Sache que la Shin-ra se souviendra de toi pour les services que tu lui à rendu par le passé et… »
Sayaka se mit à rire nerveusement, plongeant ses yeux dans ceux de Kaëris. Sa supérieure. Son amie. Son amante.
« Alors c’est ça votre définition de la justice ? Je me demande comment j’ai pu faire pour rester aveugle aussi longtemps… Brûler Corel, tuer tout les habitants… C’est ça l’idéal de justice de la Shin-ra ?! C’est ça, l’idéal en lequel je croyais ? Celui pour lequel je me suis battu ?! »
Tant bien que mal, elle essaya de se relever. Son moignon lui lançait des éclairs de douleur. Son sein droit n’était plus qu’une plaie béante et douloureuse. Son flanc gauche la faisait gémir à chaque nouvelle bouffée d’air qu’elle aspirait. Elle ne sentait presque plus sa jambe gauche, et le poison qui se diffusait dans son corps l’affectait par d’incessants tremblements. Du sang coulait de ses multiples entailles.
Mais elle se releva tout de même, un air de défi sur son visage.
« Alors c’est là que tout s’arrête ? Vous allez tous vous jetez sur moi et me tailler en pièce ? Dis moi, Kaëris, depuis quand les Midgar’s Zolom ont-ils perdus leur honneur ?! »

Kaëris baissa les yeux, l’air sombre. Seïko détourna le regard, murmurant quelque chose dans le jargon de Wutaï. Terek, lui, ne regardait plus Sayaka mais Klydo, comme s’il craignait que le géant ne se relève pour repartir à l’assaut malgré tout. Finalement, à bout de patience, Nomak braqua son pistolet vers son ex-partenaire.
« Très beau discours mélodramatique, ma chère. Mais ta vie touche à sa fin ! »
Il allait appuyer sur la détente quand les griffes de Seïko vinrent se poser contre sa gorge. Personne n’avait vu l’adolescente bouger.
« Je n’ai pas entendu le capitaine Fenn donner l’ordre de l’abattre… ça fait deux fois, monsieur Shivers. »
Le Guado se figea, une goutte de sueur perlant le long de son crâne chauve.
« Arrête tes conneries, Silent ! Depuis quand tu parles pour elle, merde ! »
Il baissa lentement son arme, et Seïko éloigna ses griffes.
Kaëris n’avait même pas prêté attention à cette scène. Elle avait ses yeux rivés à ceux de Sayaka. Puis, dans un geste brusque et impulsif, elle dégaina sa lame, le couteau de combat dont chaque membre de l’unité possédait une réplique.
« Si la justice de la Shin-ra ne te convient pas… vient essayer de la changer toi-même ! »
Sans un mot, Sayaka sortit son couteau de sa ceinture et commença à boitiller vers Kaëris. Elle puisait dans ses dernières réserves de force pour se tenir droite. Elles se tournèrent autour pendant un moment, puis Kaëris entama les hostilités, entrant dans l’espace vitale de Sayaka en faisant un grand pas en avant. Les lames s’entrechoquèrent dans un fracas d’étincelles, dansant dans les mains de leurs utilisatrices. Les feintes, bottes et coups directs s’enchaînèrent de plus en plus vite, aucune des deux combattantes ne parvenant à prendre l’avantage. Kaëris avait pour elle sa conviction aveugle envers la Shin-ra, Sayaka sa détermination et la volonté de venger les siens. Mais elle se fatigua vite, et le couteau de Kaëris commença à entamer sa chair. Finalement, acculée et au bout de ses forces, Sayaka tenta le tout pour le tout : Elle rentra délibérément dans la garde de Kaëris pour tenter de lui trancher la gorge. Elle y était presque, plus qu’un simple mouvement de poignet et tout serait fini… Mais sa lame dévia au dernier moment. Non pas parce que Kaëris avait paré. Mais parce que Sayaka n’eut pas la force, au dernier moment, de mettre fin à la vie de la seule personne qu’elle ait jamais aimé. Son couteau creusa une profonde et sanglante plaie dans la joue gauche de sa supérieure.

Tétanisée un instant par la douleur, Kaëris se reprit immédiatement, de façon presque instinctive, et son couteau fila vers le visage de Sayaka. Inconsciemment, elle ne pouvait endurer le fort sentiment de culpabilité que faisait naître en elle ce regard triste, et la pointe de son arme se dirigea d’elle-même vers l’œil droit de son ex-amante, le crevant en un instant. Kaëris resta figé dans sa position après avoir attaqué, sa main gauche collée à sa joue sanglante, un masque de stupeur profonde sur sa face. Sayaka lâcha son arme, chutant dans l’herbe en hurlant, telle une poupée désarticulée, un trou sanguinolent à la place de son œil droit.

Terek se mis à applaudir de façon caricaturale, tandis que Nomak eu un bref éclat de rire. Seïko contemplait la scène avec un visage neutre de toute expression. Le corps de Klydo fut parcouru de soubresauts, et le ronso se releva lentement, les yeux hagards, comme s’il se demandait ce qu’il faisait là. Il aperçu la seringue avec laquelle Kaëris l’avait neutralisé dans la boue. Son premier réflexe fut de fouiller dans ses affaires pour en ressortir une poignée de calmants et les ingurgiter.
Des éclairs furieux se mirent à tonner dans les cieux, et la pluie s’intensifia, le ciel déversant à présent de véritables trombes d’eaux sur Corel. Sayaka s’était repliée sur elle-même, en position fœtale, tremblante, émettant de faibles gémissements d’une voix éraillée à force d’avoir trop crié. Tout son être n’était plus qu’un carcan de douleur dans lequel son âme était enfermée, se demandant ce qu’elle avait fait pour mériter tout cela, se demandant comment on avait pu en arriver là. La souffrance était désormais la seule émotion qu’elle ressentait. Kaëris fixait sa victime, les yeux exorbités, teintés d’une lueur de folie, les bras désormais ballants. On pouvait observer un léger tremblement constant au niveau de sa mâchoire.
Klydo se remit debout, le regard désormais lucide, parfait antithèse de celui de sa supérieure. Il secoua la tête, comme s’il sortait d’un mauvais rêve.

Le temps semblait s’être arrêté. La pluie déferlait en vagues continue, charriant la boue dans son sillage. Le vent murmurait sa complainte entre les arbres. Les feuilles et branches de ces derniers étaient secoués en tout sens, donnant l’illusion d’une foule en colère.
Un ange passe… se dit Kaëris
Terek brisa toutefois ce fragile moment d’éternité en élevant la voix.
« Quels sont les ordres, chef ? Vous voulez qu’on achève la traîtresse ? »

… la tuer…Sayaka…

L’idée frappa l’esprit de Kaëris avec violence. Mue par une impulsion soudaine, celle qu’on appelait « Fire Zolom » se pencha vers Sayaka et la leva au niveau de son visage d’un bras, lui arrachant un cri de douleur. La tenant au-dessus du sol, elle se mit l’entraîner à travers le sentier forestier qui menait au précipice jouxtant Corel, ce dernier désormais réduit à l’état d’un torrent de boue. Elle marchait d’un pas déterminé, résolue, ses chevilles s’enfonçant dans la boue, laissant une large traînée dans son sillage. Le reste de l’équipe avait commencé à la suivre, mais elle les arrêta immédiatement. Non pas d’un geste de la main ou par la parole. Elle se retourna simplement vers eux, leur lançant un regard ou luttaient résolution et tristesse. Tous comprirent que la suivre se ferait au péril de leur vie. Cette histoire devait se conclure entre ces deux femmes uniquement. Aucun témoin n’était nécessaire.

Finalement, ses pas la menèrent au bord du large et profond gouffre. Elle se plaça bien au bord, le bras tendu, maintenant Sayaka au-dessus du vide. Elle ferma les yeux et bascula sa tête en arrière, prenant une profonde inspiration. Elle resta ainsi un moment, savourant la caresse de la pluie sur son visage, tandis que l’eau chassait le sang coulant sur sa joue gauche.
Puis elle sentit quelque chose s’accrocher à son poignet.
… ma petite Saya…
Elle ouvrit les yeux, s’apercevant que Sayaka s’agrippait à son bras de sa main encore valide. Elle fixait Kaëris de son œil restant, la face meurtrie et couverte de sang et d’ecchymoses, ses cheveux sales et pleins de terre collés à son visage. Ses dents s’entrechoquaient, et elle balbutia d’une voix suppliante :
« Je t’en supplie, Kaëris… ne me fait… ne me fait pas ça ! »
Kaëris fut secouée par un tremblement incontrôlable, ses sentiments confus luttant en elle. Elle serra sa mâchoire, murmurant entre ses dents, d’une voix désabusée :
« Tu viens de tuer un des membres de l’équipe… sans parler des soldats de notre milice que tu à massacrer… la Shin-ra ne pardonnera jamais ça ! Tu ne me laisse pas le choix ! Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te balancer dans le vide ! »

Sayaka la fixa avec intensité. Cette femme était le leader d’un groupe armé qui venait de mettre à feu et à sang son village natal, tuant la majorité des habitants. Elle venait de la priver de son œil droit. Elle venait de ruiner sa vie toute entière. Et pourtant, même maintenant, malgré tout…
« Parce que… Je t’aime… »

Kaëris ferma de nouveau les yeux. La pluie ruisselait sur tout son être. Une seule larme coula le long de sa joue gauche, se mêlant à son sang. Puis elle frappa Sayaka d’un violent coup de poing dans l’estomac. Le souffle coupé, la jeune fille mutilée lâcha prise. Elle resta un instant en suspension dans le vide, incrédule. Puis elle se mit à chuter. Son corps percuta la paroi du précipice et sa tête vint frapper contre la roche. Elle chutait, tombant sans fin, sombrant dans les abysses. Dans la mort. Dans l’oublie.

***

La douleur. Le sang. Et plus que tout, son cœur lacéré par la peine.

« Kaëris ! »

Sayaka venait de se relever d’un bond sur son lit, son bras de chair tendu droit devant elle. Elle haletait, le souffle court. Son œil roula dans son orbite, paniqué, analysant son environnement. Elle était dans sa cabine, à bord du Léviathan. Les événements qu’elle venait de vivre n’était qu’une réminiscence du passé. Elle commença à reprendre son souffle, son cœur battant la chamade. Elle s’appuya sur son matelas de ses deux bras, son regard s’attardant sur celui en métal. Elle le fixa longuement, l’air sombre. Puis elle souleva son T-shirt trempé de sueur. Tout était là. Une large cicatrice courait le long de son sein droit. Son flanc gauche portait les traces de profondes lacérations. Des cicatrices couraient ça et là sur sa peau. Son œil droit n’était plus q’une orbite creuse dans laquelle était enchâssée une matéria. Sa jambe gauche n’était plus qu’un amas de métal et de boulons.

Elle se replia sur elle-même, appuyant sa tête sur ses genoux, sentant le contact froid et impersonnel de l’acier sur son front. Elle ne cessait de trembler.
Des coups frappèrent contre la porte de sa cabine.
« Ohé, Saya ! Qu’est ce que tu fous, tu pionce encore ? »
Ollys. Sans qu’elle sache vraiment pourquoi, elle eu envie de pleurer. Ce qu’elle fit. Des larmes silencieuses se mirent à couler de son œil gauche.
« Saya ? Tu m’entend ou quoi ? Debout ma grande !
-Qu’est ce que tu me veux ?! », Lança-t-elle d’une voix éprouvée.
« Tu viens sur le pont ? On va prendre notre petit déjeuner, moi et Waï. Et dis moi, c’est quoi cette voix ? T’à la gueule de bois ou…
-Fous moi la paix ! »
Elle attrapa la première chose qui lui tomba sous la main, à savoir sa lampe de chevet, et l’envoya se fracasser contre la porte.
« Oh, très bien ! Je vois que mademoiselle Curtis n’est pas du matin ! Tu sais quoi Saya ? T’est franchement lourde, par moment ! »

Des bruits de pas pressés lui indiquèrent que Ollys s’éloignait. Brisée par le chagrin, Sayaka resta longtemps sur son lit, seule avec sa peine.
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arkaten
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arkaten


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MessageSujet: Re: Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance !   Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance ! Icon_minitimeLun 29 Sep - 11:05

Et bé ! t'en prends de la place a toi tout seul ! mdrrr
Moi si il y a pas d'images je ne comprends pas ^^
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Liza
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MessageSujet: Re: Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance !   Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance ! Icon_minitimeLun 29 Sep - 14:38

Morte de rire lololololoolololololololol ^^, je suis écroulée ^^.

Moi j'ai presque tout lus , et j'aime bien ^^ , mais c'est vrai des images c'est mieux ^^ ^^
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Cassandra
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Cassandra


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MessageSujet: Re: Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance !   Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance ! Icon_minitimeLun 29 Sep - 19:19

Ha bah désolé, je suis meilleur en écriture qu'en dessin ...

Mais pour ceux qui m'ont lu (les deux au fond, la bas, ayez pas honte de le revendiquer !) j'aimerais bien avoir vos critiques, genre "c'est de la m... parce que ..." ou "c'est bien mais faudrait ..."

Ca m'aiderait a progresser Razz
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MessageSujet: Re: Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance !   Vos compositions littéraires 2, le retour de la vengeance ! Icon_minitime

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